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2023

LE MONDE DERRIÈRE LA VITRE, IL SE TRANSFORME 50' / 2023 / COLOR - VIDEO fr - eng -ru

Un film de Nicolas Gerber Avec la complicité de Julie Kretzschmar Avec H’mida Ayachi, Samir El Hakim, Julie Kretzschma, Marion Bottolier et Stanislav Dorochenkov (le traducteur) Écriture Dédales, la nuit de la discorde, Hamida Ayachi - éditions Barzakh, 2016. Image, son, montage & mixage (Studio Khôrà No Aware, Marseille), musiques Nicolas Gerber / overcunder, Mohammed / Tiaret Blues, Christophe Chevalier / Piano for Samir productions Objet Direct, L'Orpheline est une épine dans le pied, Studio Khôrà No Aware (Marseille). En partenariat avec La Friche la Belle de Mai, dans le cadre du focus écritures arabes contemporaines, avec le soutien du Conseil Régional PACA, Les Bancs Publics - lieu d’expérimentations culturelles, Grenier/Neuf et Les Inachevés, du Service de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France en Algérie, La Maison Antoine Vitez, Conseil Régional Rhône et DRAC Rhône Alpe,. les éditions Barzakh (Alger).

Alger avec le journaliste Hamida Ayachi dans l’intimité de son bureau et autour de l’écriture de son livre «dédales - la nuit de la grande discorde», en compagnie de Samir El Hakim. Tiaret, foyer du terrorisme dans les année 90, le décor nous parle, nous raconte: Pendant les années 90 en Algérie, le chauffeur, le technicien et le journaliste vivent la même peur, ennemis soit du pouvoir soit des terroristes. Dans l’expérience de H’mida en tant que journaliste écrivain romancier, Il n’y a pas de monde intérieur ni de monde extérieur, c’est un seul monde.

« Écrire c’est comme avoir de la fièvre». L’origine de la violence en Algérie, du prophète jusqu’à aujourd’hui.  Le cauchemar de Hamida. La langue de l’auteur « Parler de la violence c’est la déshabiller, la rendre carrément banal.» « L’algérien a tué son frère l’algérien.» Le jardin d’essai, Alger. Des noms gravés sur les arbres. L’acteur Samir : La nostalgie. Cette absence du présent.

Encounter with Algerian journalist H'mida Ayachi in his intimate space around his book. He tells the experience of writing during the years of terrorism in the 90's. The scenery takes place in Tiaret and surroundings, hotbed of terrorism at the time. H'mida goes back to the origin of violence in Algeria.

Saint-Petersburg, when it’s naked.

un film de Stanislav Dorochenkov 22:16, 16mm, 4K, Stéreo, 2023

Production
Lyncæi
Volte - Feedback Studio - Khora no Aware / Objet Direct

Synopsis.

Un homme erre dans les rues de Saint-Pétersbourg dans un état proche de la folie. Il n'arrive plus à unifier le monde en une seule image. Bien des choses ont changé. La ville devient un théâtre de l'intime, ses pensées se font musique. Au bord du suicide, il est recueilli par un ange jouant de l'accordéon.

Note sur le film.

Deux temporalités et deux textures d’image sont présentes à l’écran. La partie en 16mm, a été tournée en 2010, à une époque où la ville coïncidait encore à mes yeux avec cet idéal. On y perçoit le visage centenaire et familier de la ville, sous les strates et les pans de mur tombant, un autre visage apparait, un visage scarifié, celui d’une ville assiégée par la réur- banisation et la spéculation immobilière. Les autres images ont été tournées en numérique
en 2021, je traversais alors une crise émotionnelle et à l’aliénation ressenti dans mon propre pays. C’est l’expérience de ce double sentiment d’exil qui aiguillonne l’errance de mon per- sonnage dans la ville. Les lieux d’affection qu’il parcourt constituent une archive physique de ses itinéraires réels et imaginaires.

Les non-lieux y ont une place importante – les zones désaffectées, les toits d’immeu- bles, les lieux oubliés. Le film s’ouvre sur la phrase d’Etel Adnan : « C’était le bon moment pour penser à la mort. La mort ressemblait alors à un monde dénue´´ de mots. Quelque chose de pure, rendu invisible par son absolu. J’ai pense´´ que le film ne nous avait rien infligé de plus cruel que l’immortalite´´. »

Les phrases qui rythment les pas de mon personnage, et peuplent l’image, sont tirées de son livre : « Paris, when it’s naked ». C’est un texte sur l’errance dans la ville et les états d’âmes d’une femme exilée à Paris, une recherche sur ses origines et une exploration du sen- timent de solitude et d’abandon. J’ai ressenti une grande proximité entre son expérience et la mienne, elle est devenu la voix de mon personnage. Une voix qui interroge sur les sentiments d’appartenance à la ville et d’étrangeté à soi-même, et remet en question l’idée d’un « patrio- tisme urbain ».

 

WATER WITH OUT WATER 40' / 2021 / COLOR - VIDEO

« on the edge of silent ruin, this country is printed on me like a burn»

World Premiere : International Film Festival of Popular Science and Educational films "The World of Knowledge" St Pete, Russia - 2021 thanks to Karina Karaeva

After being burnt by hot water on both thighs and being bedridden for several months, WATER WITH OUT WATER paints a 2 months walking performance through the Alps and the Carpathians mountains in search of water sources in order to heal myself from the water-trauma. This 1500km drift brought me to experience a Europe on the fringes of the plains - away from butter and honey ; guided by water sources, torrents, streams, rivers and flows that showed me the paths to immerse myself into the inner-river that flows inside my body and soul, a way to find my own phase that would correlate with Nature around me.

«In a series of sequences delivered just as they are, accepting the approximations and saturations of the recording, a man advances in the mountain and elsewhere. He confronts his own capacities with the strangeness of places.»

These film notes began on March 24, 2019, Marseille, Paris, Zürich, from the source of the Inn to the Maloja pass, Upper Engadine following the stream to Innsbruck, then up the Sill towards Bressanone and the Rienza towards Dobbiaco - crossing the Dolomites to Cortina. Follow rivers and streams towards Trieste. From there, go up to the eastern plateau via the Carst towards Lubjana and again north to Ratece, return even further north through the Mountains via Bad Gastein - follow the new source, find the Inn as far as the Salzburg plain. From there, witness the confluence of the Inn, Danube and Ilz at Passau. Of this end of the road, go to the Eastern Carpathians - the Rodna mountains via the Col de Setref, head south via the ridges and the path of the bears. There, get lost in the source of the Repedea - in phase in itself.

 

the doubtful waiting...

2022

six cailloux sur un lac lisse - laboratoire d'explorations aux champs vibratoires

Avec Benoit Alziary, Kevin Brichard, Nicolas Gerber, Benoit Gilg, Dominique Mahut, Nicolas Stephan.

Le laboratoire six cailloux sur un lac lisse expérimente les champs vibratoires ; les écouter, les observer, les alimenter pour ensuite les perturber, les déstabiliser, les sublimer : jouer avec en quelque sorte

dossier : press / small size

2021

ILIAZD de Stanislav Dorochenkov

PREMIÈRE MONDIALE FID MARSEILLE 2021 - AUTRES JOYAUX

 

« IIIAZD » est une odyssée dans le monde d’Ilia Zdanevich dit Iliazd. Des traces laissées par cet artiste apatride, né en 1884 à Tbilissi en Géorgie et mort en 1975 à Paris, nous présente une œuvre foisonnante et étonnement hétéroclite. C’est l’histoire d’un homme méconnu, dont l’existence extraordinaire ne peut être racontée aujourd’hui qu’à la manière d’une odyssée moderne. Une des figures les plus brillantes et énigmatiques de l’avant-garde du XXème siècle, il est connu en France surtout en tant qu’éditeur mythique de livres d’art à

la typographie raffinée, illustrés par les plus grands noms de la peinture du XXème siècle : Max Ernst, Miro, Braque, Giacometti, Survage, Picasso qui étaient ses amis.

Avec Stanislav Dorochenkov, Jeanne Casilas, Natacha Muslera, Vava Dudu, Ekaterina Gavrilova, Olga Dudina

Image Daniil Fomichev, Nikita Pavlov, Lucia Gerhardt, Stanislav Dorochenkov / Son Christian Gerber, Nicolas Gerber / Montage Maria Golub, Lucia Gerhardt, Stanislav Dorochenkov / Musique Vasco Cesaretti, Arthur Moulton, Nicolas Gerber, Christian Gerber

Productions Tikhon Pendurin, Cosmos Film (Moscou), Stanislav Dorochenkov (LYNCÆI), Gaëlle Jones, Perspective Films (Paris) , Nicolas Gerber, Objet Direct (Marseille), Christian Gerber, Studio Feedback, Manneville-La-Pipard.


LES YEUX REMPLIS DE NUIT de Marie Alberto Jean-Jacques

PREMIÈRE MONDIALE FID MARSEILLE 2021 - AUTRES JOYAUX

affiche ©2021 Gaël Etienne


BEAUTIFUL MONSTERS de Keja Ho Kramer

PREMIÈRE MONDIALE COTÉ COURTS PANTIN 2021

How does one begin to define a relationship to our mother … for that
matter death. The former changes our relationship to everything and
the latter happens to us all. Who is my mother & what is our
relationship ? Erika, my mother, asked me to make a film with her
about this, and I'm still not quite sure why (I'm still trying to
figure it out). Beautiful Monsters is the result.

with Erika Kramer & Keja Ho Kramer

Image Keja Ho Kramer

Sound Nicolas Gerber

productions Kramer Ink & Objet Direct


WATER WITH OUT WATER de Nicolas Gerber

Après la brûlure, parti 2 mois et quelques jours (mars / mai 2019) à travers les Alpes et les
Carpates à la recherche de sources d’eau - écritures géopoétiques / écosophiques - Visions
utopiques d’une Europe en marges des plaines ou comment les sources peuvent être en phase, les
peuples et cultures, les langues (dialectes) et libertés. Cette dérive de 1500km m’amène à cet
essai.

Ces notes et aquarelles débutent le 24 mars 2019, Marseille, Paris, Zürich, de la source de l’Inn au col de Maloja, Haute-Engadine en suivant le cours d’eau jusqu’à Innsbruck, puis remonter la Sill vers Bressanone et la Rienza vers Dobbiaco - traversée des Dolomites jusqu’à Cortina. Suivre des rivières et fleuves vers Trieste. De là, monter sur le plateau Est par le Carst vers Lubjana et à nouveau au Nord jusqu’à Ratec?e, retourner encore plus dans le Nord à travers les Monts en passant par Bad Gastein - longer la nouvelle source, retrouver l’Inn jusque dans la plaine de Salzbourg. De là, assister aux confluences de l’Inn, du Danube et de l’Ilz à Passau. De cette
fin de route, aller dans les Carpates Orientales - les montagnes de Rodna par le Col de Setref, s’orienter vers le Sud par les crêtes et le chemin des ours. Là, se perdre dans la source de la Repedea - en phase en soi.

Image et son Nicolas Gerber

Productions Objet Direct

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