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variation camarguaise
« Paysages en mutation.
Explorations en zones humides»
Porteur de projet
Association Mémoires d’Espaces
contact : Isabelle Satrin
44 rue Nau 13006 Marseille
memoires-despaces@hotmail.fr
04 86 12 00 53
1. interdisciplinarité
2. renaturation
3. anthropomorphisme
4. résilience
1. Correlation entre diverses disciplines.
2. La nature ne peut être renaturer par l’homme, elle pourrait être d’avantage renaturaliser.
3. Fondre dans l’observation de la nature.
4. Retour à l’équilibre naturel.
Pétrole
POINTE D’ÉPART
POINT DE DÉPART
3 écologues en Camargue
Le Pré Buffalo Bill : Les ruptures sont, d’une certaine manière, les plus mémorables des choses.
L’association
Mémoires d’Espaces à pour objet de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la compréhension des transformations d’espaces urbains ou non, qu’elles soient éphémères ou pérennes.
- Suivre les évolutions urbaines
- Être un espace de rencontre et de réflexion pour les différents partenaires
- Concevoir des médiations culturelles, artistiques, patrimoniales
- Regrouper les mémoires individuelles en une mémoire plurielle, commune
- Transmettre une connaissance des patrimoines
- Organiser des réunions d’information, expositions, colloques, ateliers
- Participer à des manifestations locales
- Créer des publications
Crée en 2010 en vue de proposer des outils de compréhension et de médiation des grandes transformations qui ont lieu dans l’agglomération marseillaise, l’association a travaillé à plusieurs projets.
Premier projet :
Une proposition a été soumise à la direction du MuCEM, afin de garder des traces des mutations urbaines liées à la construction du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. L’association Mémoires d’Espaces proposait de mettre en synergie des pratiques artistiques visant à une collecte de mémoires photographiques, sonores et documentaires avec une implication de différents publics par le biais de mediations. Ces médiations permettaient aux habitants des quartiers concernés, et plus largement de la ville, d’appréhender les mutations des lieux et les changements d’attributions qu’entraîneront l’installation du Musée sur le môle J4 et du Centre de Conservation à la caserne du Muy. Deux quartiers importants dans la constitution de l’identité de la ville.
Sans figer le regard sur le passé dans une contemplation nostalgique, mais en travaillant avec les habitants des quartiers concernés à la création d’un projet fondé sur le partage de la mémoire. Observer, témoigner, et comprendre, afin d’intégrer, l’évolution de l’espace urbain.
Recueillir la mémoire de ces sites en mutation, c’était aussi assurer, d’une certaine façon, la conservation du patrimoine. Permettre de garder une trace visuelle, écrite et sonore de ses chantiers, constituer un témoignage de la mutation d’un grand musée national.
Deuxième projet :
Une suite de lieux en mutation entre de la consigne sanitaire et le silo d’Arenc, ont également fait l’objet de propositions d’analyse de suivi et de médiation. Ces projets ont été proposésn et dans un premier temps retenu, à l’association MP2013.
En permettant aux publics de s’approprier subjectivement un espace en mutation, l’association Mémoires d’Espaces propose également des outils pour une transmission des patrimoines.
Troisième projet :
« Paysage en mutation.
Exploration en zone humide. »
2011 Premier contact avec un des membres de l’équipe chargé de l’étude scientifique « D’un marais à l’autre, marais en mutation » - Renaturation/restauration de zones humides – Le projet ambitionne d’apporter des éléments de réflexion en écho au Plan National en faveur des Zones Humides, à partir de l’articulation interdisciplinaire ( sciences de la Nature et de La Vie et des Sciences Sociales et Humaines), quant à l’élaboration, les modalités d’organisation, l’échelle d’une gouvernance des territoires et des usages liés à l’eau dans une optique de préservation de milieux riches et particulièrement vulnérables que sont les ZH. La construction de modèles prédictifs prendra en compte des hypothèses de scénarii d’évolution futures. La réponse des écosystèmes et des territoires à cette demande permettra d’établir la pertinence de celle-ci dans une approche écologiquement acceptable pour le maintien, l’amélioration, voire la renaturation des milieux naturels et en particulier des ZH.
Equipes scientifiques : Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes de la Tour du Valat, Fondation Tour du Valat (fondation reconnue d’intérêt public à but non lucratif), Le DESMID (Dynamique Ecologique et Sociale en Milieu Deltaïque) laboratoire du CNRS, RESSOURCE bureau d’étude en ingénierie sociale, Université de Provence et laboratoires associés (DENTES, IMEP, LCEC). Laurence Nicolas, ethnologue, Aurélien Allouche, sociologue, Alain Dervieux, Alain Sandoz, géographe, hydrologue, biologiste etc..
Structures associées : Parc Naturel Régional de Camargue (PNRC), Parc Naturel Régional des Alpilles (PNRA), DDTM (13), Agence de l’Eau (13).
2012 labellisation par le Tour du Valat et le parc de Camargue, du projet artistique « Paysage en mutation. Exploration en zone humide »
Le programme porté par le Parc et la Tour du Valat concourt aux objectifs de gestion des anciens salins de Beauduc acquis par le Conservatoire du littoral sur la propriété des salins de Giraud. Il est intégré au document d’objectifs NATURA 2000 du site et dans le Contrat de Delta Camargue.
Il prend en compte notamment la notion de recul stratégique du trait de côte sur le littoral (entrées marines dans les lagunes littorales), la nécessité de raccorder la gestion hydraulique du site au système des étangs centraux du delta du Rhône dont l’étang du Vaccarès (exutoire des eaux vers la mer) et la nécessité d’optimiser la stratégie de nidification des flamants roses sur leur unique site de reproduction français.
L’association Mémoires d’Espaces propose au Parc Naturel de Camargue et Alain Sandoz, Responsable de Recherche pour le Programme « Eaux et Territoires », d’accompagner parrallèlement le travail de l’équipe scientifique en invitant des artistes et penseurs sur le territoire en mutation afin de partager un espace commun de pratiques pluridisciplinaires.
CORRELATIONS*
CONVENTIONNÉES
Régis Vianet
Directeur Adjoint - Parc Naturel Régional de Camargue
Gael Hemery
Chef de projet espaces naturels, Gestion des terrains du Conservatoire du Littoral. Musicien et fondateur de Ventadis
Alain Sandoz
Responsable de Recherche pour le Programme « Eaux et Territoires ». Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes Fondation Tour du Valat
Laurence Nicolas
Ethnologue travaillant au Programme « Eaux et Territoires ». RESSOURCE bureau d’étude en ingénierie sociale
Alain Dervieux
Écologue travaillant au Programme « Eaux et Territoires ». ESPACE (UMR 7300) - équipe DESMID - CNRS - Aix Marseille Université. Vice-Président de la communauté d’agglomération ACCM et délégué au patrimoine naturel, à l’agenda 21 et au développement durable.
Estelle Rouquette
Conservateur du Musée de la Camargue / Fonds photographiques de Camargue
Jacques Desmazes
Élu de la Commune d’Arles à la Mairie des Salins-de-Giraud et ancien directeur technique des Salins
INFORMELLES
José Sofianos
Groupe SALINS / S-d-G
Florence Saki
Groupe SALINS / Levallois
Annie Maïlys
sociologue / Communauté grecque des S-d-G
Camargue Sauvage
association Traditions aux Salins de Giraud
Père Jean Jauffret
Prêtre orthodoxe à Salins de Giraud
Richard Miceli
Postier aux S-d-G
Georges Gauzargue
Pêcheur à Beauduc
Les frères Trinh
Mémorial pour les travailleurs indochinois de Camargue - Salins de Giraud
* Partenaires
L’art n’est pas une fin en soi. Le plus important, à mes yeux, ce sont les processus de pensée que permettent des oeuvres, le fait et la manière de les montrer.
Arpenter les espaces et rencontrer les usagers, faire du lieu un tiers incontournable pour tous les acteurs du projet. Cette posture nécessite le développement de méthodes permettant une «révélation» du lieu au t ravers des différentes facettes de la création artistique contemporaine.
chute libre
POSITIONS
1. Collaboration avec
le Parc Naturel Régional de Camargue.
2. Échanges avec les ingénieurs et chercheurs du Programme
« Eaux & Territoires ».
3. Rencontres avec les habitants des Salins de Giraud.
4. Rencontres avec les actuels travailleurs du Groupe Salins.
5. Invitations de penseurs, architectes, danseurs, philosophes, écrivains, plasticiens, performeurs, à faire l’expérience
du paysage de la zone humide,
espace en mutation.
INSTRUMENTALISATION POSITIVE
Intelligence Partagée
Ayant eu vent en Août 2012 de l’initiation du programme « D’un marais à l’autre, marais en mutation » - Renaturation/restauration des zones humides, nous proposons au Parc Naturel de Camargue et Alain Sandoz, Responsable de Recherche pour le Programme « Eaux et Territoires », d’accompagner parrallèlement le travail de l’équipe scientifique en invitant des artistes et penseurs sur le territoire en mutation afin de partager un espace commun de pratiques pluridisciplinaires.
Pendant les repérages nous réalisons que la zone concernée est extrêmement sensible et fragile, nous devons mettre une priorité dans la rencontre avec les habitants. Sans partir du principe que les habitants soient les pionniers d’un nouveau territoire renaturé, ni qu’ils soient dans une conservation d’un passé salicole, mais il est clair que deux ruptures-miroir s’offrent à nous avec l’un de l’autre, +/- un siècle d’écart : industrialisation - renaturation.
Notre fonction est alors remise à jour : chercher une zone de covalence entre habitants, scientifiques et artistes pour y partager à échelle humaine le rythme (temps) de cette Nature et y inscire avec les humains, des mémoires vivantes, jour pour jour, pour voir, entendre et sentir les changements de notre terre, cette terre-là dans son temps paradoxalement si humain.
Actions
1. Collaboration avec le Parc Naturel Régional de Camargue.
2. Échanges avec les ingénieurs et chercheurs du Programme « Eaux & Territoires ».
3. Rencontres avec les habitants des Salins de Giraud.
4. Rencontres avec les actuels travailleurs du Groupe Salins.
5. Invitations de penseurs, architectes, danseurs, philosophes, écrivains, plasticiens, performeurs, à faire l’expérience du paysage de la zone humide, espace en mutation.
Isabelle Satrin, porteuse du projet pour Mémoires d’Espaces
Nicolas Gerber & Emmanuel Waeckerle, directeurs artistiques
L’équipe d’artistes : Yona Friedman (architecte) & Jean-Baptiste Decavèle (sculpteur vidéo), Risa Takita, Sharmila Naudou & Mélodie Duchesne (danseuses), Sven Augustijnen (documentariste) et Boris Belay (chef opérateur), Didier Nadeau (Photographe), Mafalda Da Camara (photographe et performeuse) et Olivier Zol (plasticien), Damien Sorrentino (artiste scientifique), Christophe Chevalier (acteur), Christian Gerber (plasticien), Marie Passarelli (plasticienne), Céline Boucher (artiste sonore), Ammar Bouras (plasticien), Natacha Muslera (chanteuse), Keja Ho Kramer (cinéaste), Gethan & Miles (plasticiens), Rachel Poignant (sculpteur), Massimo Carrozzo (musicien), Gildas Étévenard (musicien), Silvia Maglioni & Graeme Thomson (philosophes et cinéastes), David Merlo (compositeur et improvisateur) & Pôm Bouvier B., Damien Morel (professeur de français), Caroline Garçonnet (ostéopathe et orthophoniste), Les particules (collectif de plasticiens et chercheurs en bioénergétique dirigé par Olivier Natte), Guillaume Quiquerez (directeur de la communication, en charge de l’ouverture sociale et culturelle à Centrale Marseille), Julie Kretzschmar (directrice des Bancs Publics et metteur en scène)
développement durable :
Développement qui « répond aux besoins du présent sans compromettre les possibilités des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Nous considérons qu’il est indispensable, pour réaliser le développement durable, que les peuples aient la possibilité d’agir sur leur vie et leur avenir, de participer aux processus décisionnels et d’exprimer leurs préoccupations. Quelle place accorder aux valeurs intrinsèques de la culture que sont la mémoire, la connaissance, la créativité, la diversité et l’identité, face aux tentatives d’instrumentalisation de la culture ? Comment faire en sorte que les projets artistiques et culturels continuent d’être des outils permettant des échanges, des rencontres, défendant la mixité sociale et culturelle, et favorisant l’émancipation et la dignité humaine ?
Dans toutes les réflexions portant sur d’autres modèles et organisations sociales, menées notamment par les partisans de la décroissance, on note l’importance de sauvegarder et de promouvoir les richesses locales, c’est-à-dire aussi bien les paysages et les patrimoines que les traditions, les savoir-faire et les expressions créatives et artistiques. L’art n’est pas une fin en soi. Le plus important, à mes yeux, ce sont les processus de pensée que permettent des oeuvres, le fait et la manière de les montrer.
Comment impliquer ensemble artistes et habitants à la construction d’un projet artistique ?
Dans toutes les réflexions portant sur d’autres modèles et organisations sociales, menées notamment par les partisans de la décroissance, on note l’importance de sauvegarder et de promouvoir les richesses locales, c’est-à-dire aussi bien les paysages et les patrimoines
que les traditions, les savoir-faire et les expressions créatives et artistiques.
La création partagée ou la co-création est envisagée comme le moyen d’impliquer l’habitant/citoyen à tous les niveaux du montage d’un projet (de la conception à la diffusion) mais aussi comme un moyen pour créer des coopérations entre artistes et entre collectivités.
Comment mobiliser, intéresser, donner envie aux habitants de s’impliquer ? Avec quels outils ? Si la participation est un objectif à atteindre rarement remis en question, en revanche elle suscite de nombreuses précautions quant au sens donné à cette participation et aux façons de faire. Faire participer, est-ce instrumentaliser ? La recherche de participation de publics diversifiés est-elle un alibi pour remplir des critères d’évaluation et une caution pour renforcer les décisions publiques ? Comment faire pour que le projet participatif ne soit pas détourné de ses objectifs initiaux. Comment éviter la récupération ou le détournement d’un projet généreux au départ ? Le sens que portent l’écologie et le développement durable doit permettre de fonder un nouveau projet de société. Ce changement est de nature culturelle. Il porte sur des valeurs, des visions du monde, des façons de faire, sur l’organisation des sensibilités, sur les modalités de la participation sociale et politique et la remise en question de notre rapport à la nature.
Le rôle de la culture dans le développement durable consiste principalement à inclure une perspective culturelle dans toutes les politiques publiques. Il s’agit de s’assurer que tout processus de développement durable ait une âme. Et c’est la que réside la question fondamentale.
- Participation des habitants
- Recherches d’interactions entre arts, environnement, attractivité territoriale, lien social, économie, tourisme et développement.
- Faire interagir la culture avec d’autres champs : éducation, aménagement du territoire, développement économique,
- Comment impliquer ensemble artiste, habitants et scientifiques dans la construction du projet
- Coopération entre artistes et collectivités est de l’instrumentalisation ?
- Susciter la confiance des habitants par un travail d’immersion in situ.
Privilégier une démarche à long terme.
Mutualiser les compétences des acteurs locaux.
cohésion sociale : conscience collective
L’expression “cohésion sociale” désigne l’état d’une société d’un groupe ou d’une organisation où la solidarité est forte et les liens sociaux intenses. La cohésion sociale comme étant la capacité de la société à assurer le bien être de tous et d’éviter les disparités et les polarisations, le Conseil de l’Europe met l’accent sur la lutte contre les inégalités et toutes les formes d’exclusion ou de discrimination et sur la coresponsabilité des acteurs. Selon Emile Durkheim les sociétés et organisations humaines voient leur cohésion sociale se développer par l’existence soit de liens marchands, soit de liens politiques, soit de liens communautaires. La cohésion sociale favorise l’intégration des individus, leur attachement au groupe et leur participation à la vie sociale. Les membres partagent un même ensemble de valeurs et des règles de vie qui sont acceptées par chacun.
Une confiance horizontale…
> mémoires d’espaces
chute libre
L’ingénieur expert sur les questions liées au sel dit : Chaque action si minium soit-elle doit être mûrement réfléchie parce qu’elle a ou aura une incidence plus ou moins lointaine dans le temps, sur l’équilibre des milieux.
DIRECTION ARTISTIQUE
Compte tenu de l’ampleur spatiale et temporelle de l’espace à explorer, nous avons décidé d’inviter des artistes afin d’adpater une problématique artistique à l’épreuve du lieu. La palette très diverse des artistes répond à celle des scientifiques : plasticiens, cinéastes, compositeurs, acteurs, architectes, photographes, danseurs et philosophes ont été invités pour leur polyvalence et leur capacité à réinventer et remodeler leur outil de travail ainsi que pour leur faculté à dialoguer avec d’autres disciplines de l’art, comme celles des sciences et de la vie.
L’équipe artistique fonctionne de manière interdisciplinaire, d’une part dans l’échange entre chaque artiste et d’autre part, avec l’équipe scientifique et personnes rencontrées sur le terrain.
Une renaturation est-elle envisageable ? Et que veut dire ce mot ; renaturalisation, résilience, entropie, artifice, révélation d’une Mémoire « Nature » ? Après échanges avec des scientifiques, il s’agirait bien de redonner à la Nature son équilibre naturel tout en y invitant dans la limite du possible, les diverses activités de l’homme : une renaturation anthropisée donc?
Notre objectif est de travailler sur le terrain, avec les scientifiques, de rencontrer les habitants des alentours, de comprendre pourquoi, d’une part, certains habitants, se sentant moins libre de circuler, refusent la coupure, et d’autre part, certains anciens, appuient l’engagement de l’État de donner lieu à une révolution naturelle.
Il est certain que l’homme du sel a déserté le lieu concerné, du jour au lendemain, des vestiges d’une autre époque - fils électriques, digues, poteaux en bois, machines, etc… gisent encore sur 7000 ha. Combien de temps faudra t’il pour que la Nature retrouve son état, son équilibre et par quels modes : avancée de la mer sur la terre.
Notre engagement est d’arpenter cette terre d’asile végétal, en route vers une cible si lointaine elle-même invisible - une cible infinie ; s’emparer du moindre détail de survivance et de trouver des solutions utopiques, concrètes, voire scientifiques. et pourquoi pas? Étudier, examiner et peut-être même intérioriser - L’appropriation spontanée d’un vocabulaire scientifique comme point de départ d’une proposition plastique. Trouver une vision oblique de ce territoire si plat et si compliqué, de par sa Nature indéterminée.
Créer enfin une étude de la zone traversée pendant plus de 24 mois, constituée de matériaux et d’expériences hétérogènes, de la partager avec l’équipe scientifique, avec les habitants, le Parc Naturel de Camargue, le Musée de Camargue et toutes autres structures intéressées par le projet.
En tant que directeurs artistiques, nous avons la conviction que la pensée et la création artistique contemporaine est pertinente pour traiter des problèmes de cette Nature d’exception et d’une grande fragilité.
Artistessinvités
Yona Friedman (architecte) & Jean-Baptiste Decavèle (sculpteur vidéo) ils proposeront un tracé des zones humides et une citée utopique peuplée d’animaux fantastiques. L’œuvre du duo Yona Friedman et Jean-Baptiste Decavèle consiste en une constellation d’inventions architecturales, de créations photographiques ou vidéo, qui se greffent à leur univers utopique et visionnaire. http://www.galerieannebarrault.com
Risa Takita, Sharmila Naudou & Mélodie Duchesne (danseuses Butô) dessinent avec leur corps - chorégraphient - des traverses possibles dans cet environnement inadapté à l’humain.http://meloduchesne.free.fr/http://contemporaryperformance.org/profile/RisaTakita
Sven Augustijnen (documentariste) et Boris Belay (chef opérateur) s’attachent à l’histoire du lieu.
http://www.janmot.com
Didier Nadeau (Photographe) capte l’instant à l’état naturel
Mafalda Da Camara (photographe et performeuse) expérimente à partir de la surpopulation des moustiques et Olivier Zol (plasticien)
Guillaume Quiquerez (directeur de la communication, en charge de l’ouverture sociale et culturelle à Centrale Marseille) est spécialiste d’économie. Il s’agira de s’entretenir mathématiquement sur l’effet révolutionnaire d’une recréation du paysage. http://www.centrale-marseille.fr/
Damien Sorrentino est un artiste scientifique, il imaginera dans l’espace des voix possibles pour entendre les sons à venir, en fonction des résonances de l’eau. http://www.bertrandgrimont.com
Christophe Chevalier (acteur). Seul, son corps marchant dans l’espace nous permet de découvrir le paysage, il a le don de rythmer la cadence de ses pas, de ses silences pour nous faire voir ce que nous avons devant les yeux. Son impassibilité et neutralité s’accordent avec la vie horizontale de la nature camarguaise.
Bernard Stiegler (philosophe) > http://arsindustrialis.org
Christian Gerber (plasticien). Après la réalisation de plans pour un transporteur entre Marseille et Alger en 2010, il voudrait réaliser des plans d’un dispositif de ponts naturels en se servant des mouvements de l’eau des zones humides. http://faboratoirefeedback2012artistes.blogspot.fr/p/christian-gerber.html
Les particules (collectif de plasticiens et chercheurs en bioénergétique dirigé par Olivier Natte). Nous leur demanderons de dessiner des machines délirantes pour aider à la recréation d’un hors-écoumène sous forme de projet de paysage autogéré.
Marie Passarelli (plasticienne). Elle dessine au crayon des détails de manière précise. Elle constitue une collection de dessins à partir de fragments glanés sur le site. http://mariepassarelli.ca.cx/
Damien Morel (professeur de français). Pendant la déambulation, il nous parle de toutes les musiques du monde entier et des livres que l’on pourrait associer à cet espace.
Caroline Garçonnet (ostéopathe et orthophoniste). Propose des séances dans l’espace en mutation
Céline Boucher (artiste sonore). Nous avons collaborer sur un projet nommé silence:bruit (Marseille & Genève 2008/2009) où il s’agit de marcher 8 heures côte à côte dans le silence, elle, malentendante et moi entendant. Nous rencontrons le public à la fin de cette journée pour lui faire partager notre expérience.
Ammar Bouras (plasticien). Nous parlerons de terres d’asile et d’histoire entre les deux côtes méditerranéennes. http://www.art19.org/ammarbouras
Natacha Muslera (chanteuse). La voix – le chant – est une des premières formes d’habitation dans l’espace naturel. http://natachamuslera.new.fr/
Keja Ho Kramer (cinéaste). Elle pose sa caméra là où la nature veut bien l’accueillir.http://kejahokramer.tk/
Gethan & Miles (plasticiens). Ils arrivent à conceptualiser des installations temporaires pleines de vie et d’humour, mêlant l’activité de l’homme par rapport à son environnement et vice versa. http://gethanandmyles.blogspot.fr/
Rachel Poignant (sculpteur)
Massimo Carrozzo (musicien) Florence Paris
Gildas Étévenard (musicien) Marseille
Julie Kretzschmar (directrice des Bancs Publics et metteur en scène) Marseille
Silvia Maglioni & Graeme Thomson (philosophes et cinéastes) Paris. http://rhizome.org/profiles/silviamaglioni/
David Merlo (compositeur et improvisateur) & Pôm Bouvier B.
MÉLODIE DUCHESNE (performeuse)
L’envie d’établir des liens Homéostasiques, comme faire des ponts, des digues & des brèches d’un environnement en mutation qui s’éprouve par le corps... mon dos, vertèbres et reins ont retrouvé leurs places initiales. Voir dans les ex, les liens entre sodiums et soude caustique. Voir dans le lien avec le rein et sa régulation de l’eau, le canal épendymaire, la température et des test de pH en zones humides ? Trouver des correspondances avec un biologiste aux Salins ?
notes et textes de Mélodie Duchesne
14 mars 2013 Digue de la Comtesse - étang de Galabert
©2013 khk
JEAN-BAPTISTE DECAVÈLE & YONA FRIEDMAN (plasticiens)
Je vais voir cette affaire et en parler avec Yona friedman,
très fatigué en ce moment, donc il ne pourra pas se déplacer, sans aucun doute.
Je pense que cela peut fonctionner.
Sous quelle forme, je ne sais pas, Je devine, je pense, mais j’attends de voir avec lui.
Ce sera un projet architectural, s’il y a quelque chose. Avec des objectifs assez précis à atteindre So, we ll talk soon.
NATACHA MUSLERA (chanteuse)
trouver la source
GUILLAUME QUIQUEREZ (Centrale Marseille)
Intégrer le numérique au projet de la maîtrise du silence.
KEJA HO KRAMER (cinéaste)
Un projet de mandala avec les couleurs des pierres, écouter les pierres, une collecte qui ne bouge pas mais qui documente. L’endroit appelle ce matériaux là, le cuir, la pierre…J’apprécie l’idée du prélévement scientifique, le minimum dont tu as besoin pour découvrir. Des lâchés d’animaux comme l’Arche de Noé, des lézards, serpents, chèvres. Comment tu habites un endroit qui est dépeuplé et le sel comme générateur. On est dans un endroit usé par l’homme, il y a énormément de déchets humains…
Elle a réalisé le mandala Planet Salt (couverture) en janvier 2013.
MARIE PASSARELLI (plasticienne)
J’ai un grand amour pour les chevaux camarguais en particulier, j’aimerais penser le projet autour de ça, monter un cheval et rencontrer un éleveur m’intêresserait vraiment. La musculature et le blanc si particulier du cheval camarguais. Voilà. J’aime la vie et le galop.
« né de l’écume de la mer ». La légende d’un homme poursuivi par un taureau noir sur la plage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Il n’eut pas d’autre choix que de se jeter à la mer. Alors que les flots l’emportaient, il fut sauvé par un étalon qui sortit de l’écume et lui dit : « Je ne serai jamais ton esclave, mais ton ami ». L’homme apprivoisa l’étalon durant trois jours et celui-ci devint à la fois son meilleur ami et le fondateur des chevaux camarguais. Il existe de légères variantes à cette légende.
Le cheval camarguais est peut-être indigène des marais de Camargue. De nombreux auteurs le comparent aux peintures de la grotte de Lascaux et remarquent ses caractéristiques primitives. La paléontologue française Vera Eisenmann estime que cette race pourrait être « une relique de chevaux sauvages préhistoriques ».
L’unique témoignage archéologique en faveur de cette théorie, et le plus ancien, est la découverte en 1875 par le professeur Nicolas d’un squelette sur la rive droite du Rhône, à deux kilomètres en amont d’Arles. Entouré de silex en forme de couteaux, il remonte à l’âge de la pierre taillée. Gérard Gadiot, ancien secrétaire de la confrérie des gardians, voit dans le cheval Camargue le descendant direct des chevaux du quaternaire, qui auraient peuplé la Gaule primitive et se seraient repliés dans des régions plus inhospitalières tandis que les hommes colonisaient les territoires fertiles.
GETHAN & MYLES (plasticiens)
Le rose et les interventions/îlots humains… Dénicher les penguins (flamants roses) Le retour des Flamants roses de Luc Hoffman vers la petite Camargue du Lac Léman en Suisse.
SILVIA MAGLIONI & GRAEME THOMSON
(cinéastes & philosophes)
We’ve finally taken some time to immerse ourselves in the project, read through this updated version of the Camargue adventure. A cloud of visions and sounds came to mind -- a film without film stock, without images... a fine fog of mosquitos whining in microtonal chorus a lullaby to the end of capitalism, in a region that is quelque part tellement peu rentable... then, a fata morgana escaping image capture, muggy brainheat delirium -- nomadic errances and wanderings and wadings in my white boots and red angel wings borrowed from Kafka’s Fanny (Amerika) while graeme might sift through short wave radio interference (the transistorian at work, escaped from another film we’re trying to edit), low-budget, wetland sci-fi (this time with film stock) on radioactive beaches... It would be also a good place to continue our «terminal beach» investigations... learning from scientists to read the territory differently, and then maybe deserting the maps together... But these are just a few abstract notions. The strongest feeling we have is that we need to come to the area, feel it with our bodies and senses, and perhaps abandon all mental images and start from degré zéro. Cela serait tellement beau.
BORIS BELAY (cinéaste)
- organiser une course entre une mouche à cheval et un Rafale (de vent) - jouer au taon autour des penseurs (fonction so-crate) - parler aux ‘gens’ en inter-face et de préférence dans leur habitat naturel - enregistrer des variances géo-topolologiques sur médias en voie d’extinction - reculer pour mieux (faire) sauter, s’arrêter avant de boire la tasse (salée) - fournir un soutien vulcanologique fumeux - combattre le feu par le feu et les crampes musculaires par les cramps musicales - lancer une étude ethno-jurassique sur la légende des géants alpins - décoder et ré-encoder en aléatoire marin (sous la guidance de G. Deleuze, peut-être) - contempler et inspirer, entre nostalgie des cimes et mélancolie front-de-mer - and more generally, buzzing around the set
chute libre
comme pas-de-vis, pas-de-quattre, Pas-de-Suse, Pas-de-Calais…
PAS-DE-PROJET *
« Une rumeur a couru, selon laquelle il existe quelque part dans la Zone un endroit où tous les désirs sont exaucés. Naturellement il est aussitôt décidé de défendre étroitement l’accès à la Zone. »
Salker, 1979 - Andreï Tarkovsky
-1 +1= RE CHERCHE
« éviter de chercher des valeurs dans la Nature »
Warwick Fox, University of Tasmania - Environmental Studies
Autres Actions
La Camargue est un cinéma de superpositions d’images et de sons provenant d’un monde proche et lointain, la salinité de l’espace lave en aveuglant en assourdissant le spectateur le transportant dans une autre dimension de vision possible, sa douceur quant à elle, incite le spectateur à tomber dans une sorte de sommeil libératoire, espoir profond d’un nouveau monde abondance et subtilité, où les Hommes dessinent leur Delta en covalence avec la Nature.
ABSTRACTION : Rexposition du paysage - Les géants, fabricants-géologues - Eaux douces & Eaux salées - le triangle des hommes et covalence des zones = partage - cowboys et indiens - le sel, la science-fiction - La saisie locale face à la saisie à échelle planétaire - témoignages des habitants - traces & échanges - un scénario / modélisation sanskrite du paysage - la fin d’un monde - étude d’un mètre carré - une chorégraphie du territoire - documentations cartes - applications diverses : massages, pallesthésie, tribologie, sonométrographie, oryctophonie… - La chaînette (courbe des Étrusques) sommet le plus haut de Camargue - La première dent (tubercule sur la lèvre supérieure du nourrisson) - l’angoisse de marcher vers l’horizon - la faune - les abeilles - os & crânes. La triste mémoire de Gérard Dumonteil ou la reprise des Salins du Midi par le chimiste américain Morton - Riz de Camargue : les immigrés de force : les travailleurs indochinois en France (1939 - 1952) Pierre Daum - La Bèstiou dou Vacarès « La bête du Vaccarès » Joseph d’Arbaud - Le bar des Sports aux Salins-de-Giraud - Pilotes de chasse Mirage 2000N. - 1 / +1 mètre d’altitude - Menace de la Digue Embrêchement - Rhône Décorsetage - Essais Saint Gobain - Gabarits - Kite-Surfers - Folco dit Lou Marquès - Décomposition des Sédiments - Tatouages - Betterave (St Louis) - Chasse & Pêche - Parachute - Grand Prix…
Explorations
What is good ecological restoration?
La particularité de ce projet est donnée par la liberté accordée à la forme qu’il va prendre sur ces deux années d’expériences en zones humides, chaque acteur collabore d’une manière ou d’une autre à l’élaboration d’un projet dont l’objectif est d’être adressé à la Nature.
en trois parties
1. Travailler à partir d’archives, documents, photos, dessins, lieux… S’arrêter sur deux embrêchements de l’Histoire de la Camargue entre la Nature et ses hommes : l’exploitation du sel (début XXème) et la volonté de recalibrage naturel (début XXIème).
2. Documentation et suivi de l’étude de la mutation du paysage par une équipe de scientifiques entre 2012 et 2014 - en parallèles et juxtapositions avec le projet d’inviter des artistes et penseurs sur ce même terrain afin de rendre compte de perceptions et observations alternatives. Un banquet est organisé à la fin de l’étude dans la ruine des essais de Saint Gobain (Machine du Vaisseau située en marge du Grand Rose).
3. Comment la recherche scientifique et artistique s’inscrit au-delà des préjugés de discriminations culturelles et scientifiques, avec et dans la vie des habitants et comment la mutation du territoire est perçue au Salins-de-Giraud.
Épilogue introspectif par la rencontre et rétrospectif par ce que nous pouvons apprendre des personnes rencontrées, notre fonction est d’aller sonder l’équilibre fragile de cette vie en terre deltaïque.
inter-lexique
roubine canal grand fossé d’écoulement.
lou grand rose le grand Rhône.
Fangassier là où l’on trouve les flamands roses.
vaccarès vacca vache. Il y a 6000 ans, la mer se trouvait au nord de l’Étang du Vaccarès.
la sévuo sylve chemin rural où les troupeau ont le droit de passage.
restencle lentisque arbuste, sorte de pistachier.
oulivastre alaterne arbrisseau vert commun au bois de riège.
mourven genevrier de phénicie.
tiragasso salsepareille d’europe arriège saliège, liane épineuse que le bois de riège doit son nom.
baisso baisse du terrain où l’eau douce en temps de pluie donne naissance à une végétation palustre qui attire le gibier.
gaso gase - gué passage sûr au milieu des boues mouvantes ou des étangs.
sansuiro - sansuire étendue alluvionnaire inculte, surface de terre stérile ou nue, couverte d’efflorescence de sel pendant les périodes de sécheresse.
largado largade vent large, vent d’ouest.
embrêchement mutation naturelle du traît de côte.
décorsetage écartement des digues du Rhône pour accroître la débitance en cas de crue.
-1 +1 moyenne d’altitude aux Salins de Giraud.
cave absence de cave aux Salins de Giraud
gabarit mise en place de deux murs en béton parrallèles posés sur les routes du Parc afin d’interdire la circulation de caravanes ou autres véhicules trop larges.
sédiments construction involontaire de la Camargue par des apports de sédiments - destruction des forêts, fragilisation des sols, pluie, transport vers le bassin versant. Le matériel se dépose pendant 6000 ans, 88 % de la construction du Delta. Milieu XIXème sous Napoléon III = 1882, campagne de reforestation, replanter, restablisier les sols à cause de la déprise agricole, moins de sol cultivé, moins de transport de matériel.XXème = construction de barrages, pièges à sédiments - gravières. Aujourd’hui = arrêt de la dynamique : la Camargue s’enfonce…
eau saumâtre une eau dont la teneur en sel est sensiblement inférieure à celle de l’eau de mer. La concentration totale de sel dissous y est généralement comprise entre 1 et 10 g/l alors qu’elle est (en moyenne) de 29 g/l selon Jacques Desmazes, ancien directeur technique des Salins. Une eau faiblement chargée en sel est qualifiée d’eau douce. Les étendues d’eau saumâtre naissent généralement d’un épanchement consécutif à la rupture d’une digue maritime.
50 secondes durée d’une chute libre avant l’ouverture du parachute à 4000 mètres d’altitude.
troisième variation camarguaise sous-titre du projet -1 +1
moustisques attendre qu’il fasse au-dessus de 16°C et qu’il pleuve et revenir en Camargue.
La Bête du Vaccarès maître du silence et de l’heure, maître du chant innombrable qui, aux étoiles, des insectes de la plaine, monte, s’échange et se diffuse dans le gouffre de l’immensité. Ici, à travers ces vases salées, coupées d’étangs et de plages sablonneuses, en écoutant… en regardant, tapi, le jour, à l’horizon, trembler les voiles du mirage sur la terre chaude, en regardant, la nuit, danser sur les eaux de la mer la lune étincelante et nue, j’ai connu quelque temps ce qui, pour moi, peut ressembler au bonheur.
résilience on lâche une bille dans un bol jusqu’à ce qu’elle s’arrête, retour à l’équilibre naturel.
entropie moulin à eau = l’eau utile créant assez d’énergie pour faire tourner la roue et l’eau inutile coulant en-dessous de la roue et créant de la chaleur (tribologie…) ; la différence entre ces deux eaux permet de calculer l’entropie.
résilientropie résilience entropique
art du sourcier on fabrique un vase semi-sphérique en plomb ou en terre cuite au fond duquel on fait fondre de la cire, à laquelle on colle solidement un flocon de lain blanche peignée. On graisse les parois du vase avec de la bonne huile puis on dépose ce vase dans une fosse préalablement creusée, l’ouverture contre terre. On le couvre de terre, puis on le laisse un jour et une nuit. Si le flocon de laine est mouillé, concluez-en que cette terre est aquifère. (Qûtâmâ - traité des eaux)
homéostasie maintenance de l’ensemble des paramètres physico-chimiques de l’organisme qui doivent rester relativement constants (glycémie, température, taux de sel dans le sang, etc.).
La légende de Rose
IL ÉTAIT UNE FOIS, UNE FOIS IL N’ÉTAIT PAS
une splendide géante à la taille fine prénommée Rose vivait pendant la période paléolithique archaïque dans les Alpes uranaises s’étendant du canton du Valais à celui de Lucerne en Suisse. Un jour alors qu’elle sculptait - pieds nus - des lacs dans le canton de Berne, elle tomba nez à nez sur un magnifique géant gris prénommé Inn originaire des Alpes lépontines situées au sud-est de la Suisse.
Inn, curieux de voir une femme géante, tenta de s’approcher d’elle, mais Rose, effrayée par la présence du géant des Grisons, se mit à courir aussi vite que possible. Inn surpris par la frayeur de Rose, lui couru après jusqu’en bas de la montagne. Rose avait pris quelques centaines de kilomètres d’avance et se dirigea vers le Sud (trajet actuel du Rhône), elle se cacha après 812 kilomètres dans une terre moelleuse et humide aux bords de l’actuelle Méditerranée. Inn quant à lui s’était perdu vers l’Est (trajet de l’Inn suivi du Danube). On dit qu’il sombra plus tard dans la Mer Noire.
Rose s’enfonçait petit à petit dans les terres boueuses et ne réussissait pas à refaire surface et au bout de quelques milliers d’années il ne restait plus que le haut de son crâne à la surface de la Camargue. Aujourd’hui au XXIème Siècle, les sédiments du crâne et des organes internes de Rose ont totalement disparu, décomposés et grignotés par la faune et végétation, mais nous pouvons cependant sentir encore la présence vivante de l’hypothalamus géant de Rose qui continue de propager ses acides aminés dans la zone située au sud de la Camargue et vers la Mer.
Il est dit dans la légende que c’est la nature du sel environnant qui utilise les vertus de cette « grande maîtresse » afin de nourrir les hommes habitant cette terre d’excéption.
Hypothalamus (du grec, hypo = dessous et thálamos = chambre, cavité) est une structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l’encéphale. L’une des fonctions est de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien par le biais d’une glande endocrine : l’hypophyse ou « grande maîtresse » dit complexe hypothalamo-hypophysaire.
STAL
KERS
La mer se trouve à quelques kilomètres des salins de Giraud (5-6 Km). Les Salins de Giraud se trouve à -1 / +1 mètre par rapport au niveau de la mer. La digue était maintenue par les Salins-du-Midi avant la vente au Littoral, aujourd’hui 3 embrêchements.
Digue à la mer ou digue frontale
Double fonction de la digue : verticale pour la jonction et la séparation, horizontale pour l’alternance d’expansion et de contraction. La digue se manifeste ou ne se manifeste pas, elle a une forme, elle est sans-forme, une connaissance immédiate, une connaissance théorique ; les deux mers, douce et salée, représentent deux degrés de plus ou de moins dans la hiérarchie de l’être digue : le vent.
• Qualité de la digue : la meilleure façon de protéger
• Quiddité de la digue : indétermination de la terre et de la mer
« Je crois qu’on peut commencer par cet endroit, par le fait d’avoir enlevé cette digue, et par le fait de voir ce qui a été envahi par la mer. On va commencer par là au début, et après on ira ailleurs, mais je crois que c’est intéressant de commencer par là, un peu front de mer.
Il y a une digue frontal qui a été ouverte depuis 2008, et par laquelle par à coup la mer rentre. Ca bouge de plus en plus et vous avez un gradient d’évolution qui est en gros du sud au nord, de tout ce qui est marin, étant donné que l’on sort d’une gestion très interventionniste où ils entretenaient les digues chaque année pour pouvoir maitriser les niveaux d’eau derrière. Maintenant il n’y a plus cette maitrise là, donc c’est le secteur qui évolue le plus vite.
Nous, on a une gestion qui n’est pas du tout interventionniste, on considère que c’est un peu la mer qui gère sur cette partie là qui évolue très vite.
On a des relevés, on fait un suivi du trait de côte pour voir comment évolue le littoral
On suit également d’autres paramètres, les niveaux d’eau, la salinité.
Ca nous permet de voir comment ça se marinise. »
ce que la terre
est en mer)
Eaux
A : amélioration du système d’irrigation en vue d’une gestion économe de l’eau B : renforcement des évacuations des eaux artificielles vers le Rhône etla mer = Poldérisation C : conservation de la possibilité d’utiliser les excédents de l’activité agricole hors période critique (qualité des eaux) D : établissement des échanges controlés entre les étangs et la mer E : maintien de l’isolement géographique de l’activité salicole (Scéance publique du 4 janvier 2010 - La Camargue d’hier et d’aujourd’hui par Gérard Boudet)
Salicorne
En 1783, l’Académie des sciences offre un prix de 2400 livres à celui qui trouvera une méthode pour obtenir du carbonate de sodium à partir de sel marin. La solution est trouvée en 1789 par le chimiste français Nicolas Leblanc. A titre de curiosité, il faut mentionner la montagne sacrée des Masaïs, l’Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie, le seul volcan au monde à émettre de la carbonatite, lave composée en majorité de carbonate de sodium, de teinte noire lorsqu’elle est en fusion et blanche lorsqu’elle refroidit.
Ciels
« Il y a aussi un suivi de la végétation, et un suivi aérien. Ca nous permet de voir cette mutation. Vous pouvez consulter ces documents ; le trait de côte ça a été actualisé il y a peu, et pour le reste il faut que je me renseigne. Les vues aériennes. »
Ministère des Armées et Ministère des Aves : activités des avions & hélicoptères de la Base d’Istre et celles des oiseaux de Camargue.
Immigrations
Espoir d’une amélioration économique - Avant la nature, aventure de la nature - Liens avec les familles ou amis qui ont immigré auparavant - L’abondance et la grande disponibilité de terre.
« Après, il y a eu les espagnols qui ont fuit le franquisme, qui ont travaillé beaucoup dans les rizières pour repiquer le riz, mais aussi dans les Salins. Je crois que quelqu’un avait recensé jusqu’à 50 nationalités. Il y a eu des chinois aussi. Pendant la 1ère guerre mondiale, il y a eu des asiatiques, après les indochinois pendant la 2de guerre mondiale qui ont travaillé dans les Salins mais aussi dans le riz. Ils avaient la technicité.
»
L’ancien ministre de l’Aménagement du territoire en 1974 dit : La camargue… n’entre pas dans la définition de parcs régionaux, il lui faut un statut propre à elle. La chasse et la pêche contribuerons à la continuation du paysage.
Source du Rhône - Gletsch CH
FICTION
Joseph d’Arbaud (haut), poète provençal d’expression occitane, proche de Folco de Baroncelli-Javon dit Lou Marquès, gardian lui-même. Il est l’auteur du roman la Bèstio dóu Vacarés (La Bête du Vaccarès). Photographies de Carle Naudot - 2e quart 20e siècle.
Retranscriptions d’entretiens interprétées en playback ou post-synchro par des acteurs, il s’agit ici de tisser des liens entre les histoires de chacun, pour tisser un récit commun à partir des ruptures qui font l’espace .
Sans vouloir converger volontairement la pratique du documentaire vers celles de l’anthropologie, de la géographie ou de la biologie, mais d’avantage en se souciant d’un travail en parallèles - géodésiques - où les points-clés de rencontres seraient tangibles par la cohabitation picturale et sonore des diverses pratiques des sciences et des arts : la Camargue doir vivre!
Notre objectif étant d’associer les fonctions intelligibles et sensibles de l’homme dans un contexte particulier tel que la mutation d’un territoire, là où l’homme et la nature travailleraient de pair.
TRANSCRIPTION - APPRENDRE
« On a quelqu’un au parc qui s’occupe du système d’information géographique donc on a les premières cartes qui datent des années 40, quand les américains ont débarqué. C’est public. Ce qu’il est intéressant de voir c’est que pendant très longtemps, ces espaces sont des espaces naturels. Ils ont été intégrés à l’exploitation salinière très tardivement.
En fait on sort d’une parenthèse qui n’a duré que quarante ans. Dans la tendance populaire « ça a toujours été comme ça, il ne faut pas que ça bouge c’est les Salins qui l’ont fait », mais les aménagements sur ces secteurs là ça date des années 65-72. C’était hier.
On peut encore trouver des gens qui avaient connus avant, et que du coup ils n’avaient pas le même point de vue. Là aujourd’hui dans la façon dont ça se passe on se rend compte qu’on a une forte opposition aux changements qui est chez la génération de ceux qui n’ont pas connus antérieurement aux années 50-60. Ils considèrent que c’est un espace qui a été fabriqué par les Salins qu’il faut laisser tel quel, qu’il faut continuer à le maitriser tel quel. Et puis il y a les plus anciens qui ont connu la situation antérieure, et qui considèrent eux que ce sont les Salins qui ont tout cassé.
Ca peu être intéressant d’avoir le témoignage de ces personnes-là. Vous pouvez les rencontrer, on peut vous donner des contacts.
Moi-même je suis d’une famille qui est arrivée pour travailler dans le sel, parce que ça a nécessité beaucoup de main d’oeuvre pendant très longtemps de tous les coins d’Europe, et même du monde.
Il y a d’abord eu beaucoup d’Italiens qui sont arrivés à la fin du XIXème, des Piémontais et des Toscans. C’est pour ça qu’on les appelait les baves et les crapauds, car ils étaient réputés pour creuser les canaux pour écouler les eaux. Ensuite il y a eu les Arméniens qui ont fuit le génocide.
Et entre les deux guerres, ça a été les Grecs.
La compagnie Péchiney avait des recruteurs à Marseille, et ils embauchaient les gens au débarquement du bateau. Les Grecs du Péloponèse fuyait la pauvreté notamment, mais aussi la raréfaction des éponges, qui avaient une maladie. Ce sont d’anciens pêcheurs.
C’est cohérent avec la mutation, avec l’histoire.
Moi, du côté de mon père, je dis toujours ils sont passé de l’or noir à l’or blanc puisque c’était des mineurs, et puis un jour mon grand-père a vu une annonce dans le journal en disant qu’on recherchait de la main d’œuvre dans le sud de la France pour le sel. Ma famille venait du Nord, de Dunkerque. Et donc ils sont descendus por travailler le sel. Et puis après mon grand-père a travaillé dans le sel, et puis mon père, c’était presque un automatisme quoi. A 16ans on rentrait au Salins. Comme on retrouve ça dans d’autres…sur des ports par exemple. Il y a plein d’écrits là-dessus.
La communauté hélénique est très vivante, il y a une association, il y a même une église orthodoxe qui appartenait aux Salins et qui a été rachetée par le pope de Marseille. Elle est structurée, elle est vivante. Il y a même un livre qui va sortir sur eux. Ca fait partie des communautés qui ont gardé le plus de contacts avec leur pays d’origine. Les Italiens, les Arméniens ils parlent assez peu, ils ont gardé assez peu de relation avec leur pays d’origine. Par contre les Grecs vont encore une à deux fois par an, même les jeunes de mon âge, continuent chaque année à aller en Grèce. C’est pour ça qu’on parle de cette communauté car elle est restée très vivante, elle est plus visible aussi.
- Est-ce qu’il y a des gens qui vont se poser simplement , c’est à dire qui peuvent intervenir par exemple, qui peuvent peindre sur place…
- On altère pas du tout l’espace …
- Non non, c’est pour savoir c’est pour savoir… En fait il n’y a pas de souci mais c’est un grand
endroit il n’y a personne, mais en fait tout le monde vous voit.
C’est classique en Camargue parce que c’est plat »
Entretien 3 décembre 2012 avec G.H. Parc Naturel de Camargue
constituer une documentation pour les humains en mettant à leur disposition les enregistrements que l’on fait avec des scientifiques et autres personnes liées au projet
Selon Charles Naudot, « Lou Camarguen », le Camargue a suivi la mer dans sa régression vers le delta du Rhône. Eugène Gayot nie les influences arabe et berbère sur la race, la physionomie orientale et les qualités de ce cheval sont pour lui dues aux influences du climat, du sol, et aux propriétés alimentaires des plantes. Dans son étude zootechnique, en 1861, il note que « la race Camargue se distingue, au physique, par je ne sais quel air étranger, sinon oriental, du moins tartare, cosaque, celui, au surplus, qu’on remarque chez tous les animaux de l’espèce chevaline vivant à l’état sauvage, ce qui prouve que le même traitement, le même régime, les mêmes habitudes, doivent produire, à peu de chose près, les mêmes formes, les mêmes qualités et les mêmes défauts chez le cheval, bien qu’il vive dans des contrées éloignées les unes des autres, et sous des latitudes différentes ». Pierre Joignaux ajoute que le cheval de Camargue a un « air sauvage », et rejoint cet avis, tout comme René Musset qui insiste sur l’influence du climat et du sol.
«… Alors pourquoi me poursuis-tu, pourquoi me donnes-tu la chasse, monté sur ton cheval (Clair-de-Lune ou Castor) et armé de ta triple pique?»
Un parlement de Camargue les fondateurs, propriétaires privés, collectivités territoriales, membres du ministère, manadiers, chasseurs, pêcheurs et “scientifiques” - les habitants et les artistes, le chef protestant Sabatier, Henri IV, Clair-de-Lune, Castor et Paon Blanc, les photographes Carle Naudot et Gaston Bouzanquet et surtout le Demi-Dieu Pan, Bête du Vaccarès et Demi-Dieu Rhône, Lou Grand Rose… Gandhi, le pétrole, la menace des groupes environmentaux, touristes et kite-surfers, le tigre de Tasmanie… Ski de fond.
oasis-utopie-cinéma-pas-de-projet
Inter-titre de Sous la griffe scène de transvaal, film de jean durand 1912
L’intention d’envoyer ce courrier aux plus grands nombres de personnes vivant sur les rives du Rhônes afin de recueillir leur sentiments à propos de la mutation des zones humides de Camargue.
Mettre de l’ordre dans cette photo et inviter l’équipe scientifique ainsi que toutes les personnes rencontrées sur le terrain pour un Banquet final dans la Ruine des essais de Saint Gobain à la Machine du Vaisseau (maison polygonale) située sur la Digue des Pétroliers. Au menu les pizzas covalentes et…
Accès : prendre la Digue à la Mer direction Beauduc, prendre à gauche au Petit Rascaillon, tout droit jusqu’à la Gaze des Piquets puis à gauche, longer, prendre à droite et tout de suite à gauche le long de l’Étang du Vaisseau jusqu’à la Machine qui borde le Vieux Rhône.
Continuer sur la Digue des Pétroliers aux 2 embrêchements de la Pointe de St Raymond, revenir aux Montilles du Plateau, aller au petit port du Grau de la Dent, au phare et au sémaphore de Faraman (situé en dehors de la Zone), rentrer par les Salins-du-Midi ni vu ni connu. longer l’Égout de Rivière, s’arrêter aux pierres et visiter le village de Faraman City, traverser le Gabarit aux Ruines de Tourvielle, marcher de la Poutrague jusqu’à la Machine du Vieux Rhône, revenir par les flamands roses au Fangassier, voir les chevaux et Tamaris aux Marais du Pèbres, se perdre vers la Gargatte, et encore, avant, après, courir contre le vent dans l’étang du Vaisseau et l’étang de Galabert, prendre la Digue de la Comtesse, en fin de journée rentrer aux Salins de Giraud au café des Sports.
le banquet
CAMP
Logement pour les ouvriers vietnamiens et africains de la poudrerie. Puis, Caserne militaire d’occupation avec chevaux, puis encore centre d’internement pour soldats russes et enfin logements pour les ouvriers des salins de Giraud. Le dernier bâtiment en bleu clair a été transformé en église orthodoxe grèque (église de la Dormition de la Vierge à Salins de Giraud).
Le Vietnamien dit : Quand tu manges un fruit, noublie pas celui qui a planté l’arbre.
9’33 d’un bruit d’origine inconnu - la Gargatte Camargue - 28 janvier 2013
chute libre
Isabelle Satrin
isabelsatrin@hotmail.com
CHARGEE DE PROJET ARTS VISUELS
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
2011-2012 Chef de projet artistique « Paysages en mutations, explorations artistiques en zones
humides» Salins-de-Giraud Association Mémoires d’Espaces
2010-2012 Conception et animation d’ateliers Ethnologie et Arts Contemporains,
Association Ethnologues en herbes Méditerranée (projet financé par CG13)
2007- 2009 Chargée de mission pour l’art contemporain au MuCEM
(musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) – Marseille
- Rédaction et communication de travaux de recherches en art contemporain
- Mission d’expertise
- Commissariat d’exposition d’art contemporain « Masculin Féminin, Majnûn »
une œuvre de Ghada Amer, en collaboration avec le FRAC PACA
2008 Assistante commissariat d’exposition « Dans ces eaux là »
auprès Agnès Barruol conservateur du Patrimoine, Château d’Avignon (Arles)
Conception de médiations et organisation du travail de l’équipe de médiateurs du
Château d’Avignon (Arles), sous la direction d’Estelle Rouquette
2004 – 2008 Chargée de production d’expositions d’art contemporain et d’évènementiels
Association « La chambre à Bulles », Museum d’Histoire Naturelle de Marseille
1987- 2005 Enseignante des arts plastiques – Ministère de l’éducation nationale -
Chargée de production d’expositions d’art contemporain et d’évènementiels « La chambre à Bulles »,
Museum d’Histoire Naturelle de Marseille – 2004 – 2008
Animation d’ateliers Ethnologie et Arts Contemporains, Association Ethnologues en herbes Méditerranée – 2010 - 2012
2009-2011 Coordination de projets pédagogiques pluridisciplinaires, Education nationale
FORMATION
2007 Master de médiation culturelle de l’art (université de Provence)
1986 Capes d’Arts Plastiques (Faculté d’Aix en Provence)
1985 Licence d’Arts Plastiques (Faculté Aix en Provence)
1982 Baccalauréat littéraire
Langues Anglais Courant
Espagnol Notions
Turc Notions
Emmanuel Waeckerlé
Né en 1960, Vit et travaille à Marseille
Emmanuel.waeckerle@gmail.com
Novembre 2011 Show Room Rue Nau - Marseille
Exposition de céramiques et de vases rocaille
Mai 2011 Commande privée - Marseille - Alliances en argent massif.
Technique : cire perdue
2010 Commande privée - Cimetière de Saint Bauzile de Putois (Hérault)
Pierre tombale en céramique.
2010 Gravure sur faïence de poèmes de Violaine Guillerm
2009 Commande privée - Sculpture an acier
Titre : Geisha origami acier
2008 Galerie Revelatio – Wiwersheim (Bas Rhin)
Œuvre pérenne dans l’espace public
Totem réalisé pour l’inauguration du centre de design de Wiwersheim.
Technique : résine, métal - Budget : 13.650 €
2008 Production Objet direct
Film Magnetic Ladies – Les passantes magnétiques
Chef-opérateur de la vidéo-performance de Nicolas Gerber, 22’54’’
2007-2008 Commande de la couturière Alexandra Chagan – Marseille
Réalisation du film du défilé.
Montage et bande son : Nicolas Gerber
2002 Salon du design Courants d’air – Marseille
Bijoux en inox martelé à froid
Mobilier en zinc et acier en collaboration avec Isabelle Satrin
2001 Salon du design Warm’up – Marseille
Bijoux en acier martelé à froid
Mobilier en zinc, acier et dorure à la feuille en collaboration avec Isabelle Satrin
2000 Commande privée
Sculptures murales, acier martelé, feuille d’or et feuille d’argent
1988-2006 Professeur d’arts plastiques
2006 4 premiers prix du concours de luminaires pour l’inauguration de la station Alexandre – Centre d’affaires Académie Aix-Marseille
1991 2ème prix de la journée du goût
Académie Orléans-Tours
1985 Festival de Cannes – Section Perspectives du cinéma français
Projection de Mathilde, film structuraliste, 10’, Super 8, co-réal. : Alain Bouthelot
1984 1er prix du festival du court-métrage d’Aix-en-Provence
Mathilde, film structuraliste, 10’, Super 8, co-réal. : Alain Bouthelot
1984 Festival de Berlin
Projection de Mathilde, film structuraliste, 10’, Super 8, co-réal. : Alain Bouthelot
1984 Compagnie de danse contemporaine de la Place Blanche de Josette Baïz –
Aix-en-Provence, Marseille, Châteauvallon
Danseur dans la pièce « Achille et Penthésilée » de Kleis
Nicolas Gerber (F/CH - 1969) résidant à Marseille, France
ngerber@objetdirect.org - http://nicolasgerber.org - http://objetdirect.org
Compositeur, performeur et cinéaste, il inscrit sa pratique au cœur d’une réflexion sur l’art, les sciences et la société. Explorant nombreux supports dans les domaines du cinéma, la musique, les arts visuels et vivants. Depuis 1998, également directeur du label objet direct dans la création et production contemporaine. Ouverture du Skylab marseille en avril 2012, accueil d’artistes et laboratoires temporaires.
1977 : joue du piano plays piano 1982 : premiers essais super8
1983 : fabrique un amplificateur et monte une télé locale collective
1984 : bassiste dans un group hippunk dans les Grisons en Suisse. den Switzerland
1985 : hockey sur glace, freestyle & fabrication de snowboard
1986 : découverte du jazz et cinéma de Pasolini, premiers essais video
1987 : récupération informelle des déchets
1989 : lanceur de mines dans les montagnes, retraite en France, essais cinématographiques 16mm
1993 : composition, improvisation et contrebasse dans des formations free-jazz-punk, premier court-métrage cinéma, impliqué dans des collectifs de cinéastes composition,
1994 : musique pour le cinéma, la télé, le théâtre et la danse
1998 : fondation du label objet direct, création de site internet
1999 : expérimentations dans la musique analogique - électro-acoustique
2000 : producteur et directeur artistique, workshop et laboratoire sonore
2001 : dessins à l’encre et créations sonores
2002 : premier long-métrage, organisation de festival de performance
2004 : Marseille, expérimentations dans les domaines croisés des arts plastiques et vivants Marseille,
2005 : festivals d’art performance et travail avec des réseaux internationaux d’artistes, séries de compositions vidéo, travail sur le mètre
2006 : composition et montage de pièces en rapport à l’économie domestique
2007 : archivage d’œuvres, catalogues d’artistes et déchiffrage de La part maudite archives,
2008 : écriture et réinvention de la roue
2009 : le pain, résidence d’écriture Alger et sound consultant
2010 : le sel : découvre que la neige ne fond pas, Japon (toujours la neige) > Algérie, le désert… Le silence ne m’intéresse plus
2011 : Entomophonie, Vive la Vie, Usine, séparation du travail, état d’exception…
2012 Le sucre sugar - Skylab Marseille… Black Tank, la balle et le trou, géologie, spinoza et les mathématiques, l’écosse, explorations des grottes, le golf et le pétrole… Historical Targets (le sucre en suspend)
2013 Retour au sel (projet camargue)
filmographie
LE SUCRE-HOMME (2013) UNDER THE GROUND (2013)
SILENT SLEEPERS (2011) UN MONDE ARGENTÉ (2010)
LINGUALITÉ (2010) FRENCH KISS (2010)
FLOOD (2009) ACTION / CONTRACTION (2008)
DE HORS (2008) BERLIN 1975 2008)
MAGNETIC LADIES (2008) LA DISPARITION (2008)
FORME & FOR YOU (2007) LA MÈTRE série de 17 videos (2007) À LA RECHERCHE D’UNE INTIMITÉ PERDUE (2007) LES CAPRICES D’ÉMILIE (2006) OBJET D’ART / Série de 14 vidéos (2006)
KULUBIN SASPERY (2004) L’ÉQUILIBRE DES MASSES COLORÉE (2004-2006)
OBJETS NON-DOMESTIQUÉS (2004) JEUX DE HASARD (2004)
HUMID CUSTOMERS (2003) TRANSITION (1993)
CHEEZE’N’WINE (1992) ANDÈN (1992)
Porteur de projet
Association Mémoires d’Espaces
contact : Isabelle Satrin
44 rue Nau 13006 Marseille
memoires-despaces@hotmail.fr
04 86 12 00 53
Sources photographiques & recherches
OBJECTIFS CROISÉS SUR LA CAMARGUE, Gaston Bouzanquet/Carle Naudot. Actes sud, Parc naturel régional de Camargue.
L’ESPACE ET LE TEMPS EN CAMARGUE. Bernard Picon. Actes Sud
L’HOMME ET LE SEL Philippe Meyer
ÉCOUMÈNE Augustin Berque
BEAUDUC l’utopie du gratte plage Laurence Nicolas
IMMIGRÉS DE FORCE. les travailleurs indochinois de france (1939-1952) Pierre Daum. Actes Sud
LES MAÎTRES DE L’EAU Mohammed El Faïz. Actes Sud
LA BÊTE DU VACCARÈS Joseph d’Arbaud
ÉTHIQUE Spinoza
ÉCRITS Arne Naess
internet
pnrpaca.org
reserve-camargue.org
tourduvalat.org
wetlands.free.fr
biolveg.uma.es
museedelacamargue.com
sudwall.superforum.fr
vigicrues.gouv.fr
sit.ciges.ch/dangerRhone
phares.du.monde.free.fr
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