BIOGRAPHIE / PARCOURS ARTISTIQUE Marie Passarelli, plasticienne est née en 1973 à Marseille, où elle vit et travaille. En 2004, elle obtient sa maitrise d’Arts Plastiques et de Sciences de l’Art à l’Université de Provence mention Très bien. Les thèmes récurrents de son art sont axés sur la mythologie et la nature en général. Elle expose et propose ses performances en France et à l’étranger depuis 1999. Sa recherche plastique a débuté sur la question de l’éclatement de la peinture, impliquant les notions de lieu, d’espace et de temps. Dès le départ, l’artiste a cherché à susciter l’expérience physique et sensible du spectateur. Au fur et à mesure, ses œuvres sont devenues volumétriques et se sont déployées dans l’espace, oscillant entre la sculpture et l’installation. L’artiste peint et dessine des mondes étranges, des dimensions parallèles dans lesquelles le spectateur peut se projeter mentalement, s’accaparant et transformant ainsi ce qui s’y passe. Tout comme dans ses performances, elle cherche à provoquer une expérience sensorielle, une approche de l’invisible, là où les dimensions se déplient. A travers les récits qu’elle fabrique, s’inspirant des mythologies du monde et de son expérience du chamanisme, de la psychanalyse, et des Tarots de Marseille, l’artiste cherche à donner vie instantanément au sacré dans ses mystérieux modes de fonctionnement : le récit mythique n’appartient ni au temps, ni au lieu ; il est vrai partout, maintenant et à jamais, il incarne la voie la plus proche de l’absolue vérité qui peut être exprimée en mots et en représentations. Dans ses peintures, ses dessins et ses vidéos, un animal étrange, une figure difforme, un ruisseau, un arbre, une racine, un minéral, une partie anatomique, un squelette se côtoient et sont autant de figures qui questionnent le vivant, aboutissant à la notion d’altérité. Chaque être a un rapport au monde qui lui est propre. Comment se laisser traverser et accepter le trouble, le bizarre, l’incongru, l’étrange, sans peur ni jugement ? De ce fait, les œuvres de Marie Passarelli peuvent être considérées comme une entreprise de déstabilisation des codes de la société occidentale, car au fond de sa démarche plastique, l’artiste cherche à aller bien au delà de ce que celle-ci propose. Pour elle, il n’y a pas d’innocence de la nature, l’humain est soumis à une dimension historique d’être au monde. Solliciter l’ouverture de cette perception permet donc au spectateur d’accéder en conscience à son propre pouvoir et de renforcer son lien à tous les règnes de la nature. Dans son processus créatif, l’artiste improvise. Ses œuvres de formats variables, résultent de pulsions gestuelles, retravaillées. Telle forme produite, va l’emmener à dessiner ou peindre une autre forme qui va à son tour susciter une autre forme, ce qui donne l’impression de transformation, de métamorphose, de mouvement perpétuel. Elle confronte les codes picturaux, mélangeant l’abstraction et le figuratif. Travaillée en glacis, en dégradés et en sfumato, la peinture vient heurter des aplats, des masses colorées. Des couches plus épaisses s’interpénètrent. Parfois on devine la trace du geste initial, laissant ainsi des espaces qui se superposent, se chevauchent et provoquent l’impression d’être en devenir permanent, défiant l’illusion et l’inconstance du Baroque. EXPOSITIONS RECENTES RESIDENCES PRINCIPALES > archives |
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