silent sleepers

2011 - 39'24" - color - stereo

avec / with Christian Gerber, Nicolas Gerber, Mélodie Duchesne et Christophe Chevalier

Loin de là dans le film, quatre ilotes vivent et travaillent dans une usine abandonnée. Comment l'Histoire s'ouvre à l'Action? Dans cet état de retirement, les artistes vont déranger l'Histoire qui ne veut rien de nous. Ces endormis silencieux vivent dans un monde horizontal, un cycle sans âge et post-traumatique, ils s'abandonnent à des gestes muets afin de dépasser les possibilités du temps, pour vivre parmi les mémoires vivantes de notre histoire. Ils ne voudraient jamais devenir le souverain sujet de ce qu'ils savent déjà. La chance d'être avertis et la fatalité de demeurer objet.

Far away, in this picture, 4 silent artists live and work in an abandoned factory. How History tends towards Action? In this state of abnormality the characters are going to un-edit History that doesn't want to hear from us. The silent sleepers are people that live in a horizontal world, in an ageless and post-traumatic cycle where they abandon themselves to silent actions without any artifact. They create an infinite gesture that overpass the possibility of time in order to live amongst the living memory of History. They won't be the sovereign subjects of what they already know, they have the chance to be forwarned and the fate to remain objects.

+++ trailer 

 

Vers le sud, Saint-Germain-de-Livet (820 Garmainvilliens, 1 641 ha dont 300 de bois) s’étend aussi sur le plateau où subsistent les bois du Hêtre et de Noiremare et le château du Boulay sur la route de Livarot; le petit village est à 8 km au sud de Lisieux dans la vallée de la Touques, orné d’un très beau château à damiers de pierres et briques vernissées du 16e s., avec une aile à colombages. Une ancienne filature de lin est classée. L’usine de la firme Technifil, qui eut 250 employés, a fermé. La commune a gagné 230 hab. entre 1999 et 2008, soit 39%.

Sameto : plus de 150 licenciements en vue
Par Rédaction L'Usine Nouvelle - Publié le 31 janvier 2005, à 17h 54

Les salariés des filiales normandes du Groupe Sameto (Groupe Guy Luneau SA, France) mis en redressement judiciaire en novembre dernier par le Tribunal de Commerce de Nanterre (T.C.N., Hauts-de-Seine), dont dépend le siège social du Groupe, sont inquiets : l'instance judiciaire doit statuer prochainement sur des offres de reprise de quelques-uns des huit sites que compte Sameto en Normandie et en Bretagne.
Leader national dans la fabrication d'équipements de manutention (conteneurs, chariots...) Sameto y totalise 238 salariés, mais selon des membres du personnel, les reprises potentielles, n'émanant à leur connaissance que de salariés de différents sites associés à des partenaires financiers, les offres ne déboucheraient que sur le sauvetage d'environ 80 salariés.
Outre les sites de production Sameto Carpiquet (40 salariés, Calvados) et Sameto Dinan (Côte d'Armor, 89 salariés), qui seront les plus touchés, Sameto compte quatre autres unités en Normandie : une à Acquigny (Tôlerie de Louviers, Eure, 7 salariés), ainsi que deux à Honfleur (ACMH et Sameto Honfleur, effectif total : 54) et une à Lisieux (Shop Concept, 24 salariés) dans le Calvados, ces dernières travaillant plus particulièrement dans la sous-traitance pour l'industrie de l'armement. Sameto dispose également de deux autres filiales à Dinan, Sameto Technifil (effectif : 20) et Sameto Environnement (4 salariés).
De notre correspondant en Normandie, Patrick Bottois.

Chez Sameto-Technifil, à Saint-Germain-de-Livet, près de Lisieux (Calvados), il y a ceux qui en sont et ceux qui n'en sont pas. Dans la première catégorie se retrouvent la centaine de salariés qui, en juin 1994, ont accepté d'abandonner leur treizième mois et leur prime d'équipe pour que l'entreprise puisse, comme elle l'affirmait, faire face à des difficultés conjoncturelles. Dans l'autre, 79 rebelles, qui, eux, ont refusé de faire des concessions. La direction a bien engagé à leur encontre une procédure de licenciement collectif. Cinq fois, ses plans ont été refusés par la direction départementale du travail. Le recours intenté devant le tribunal administratif a lui aussi été rejeté.
Ses salariés ont été plus chanceux. Le club des 79 a assigné l'entreprise devant le tribunal de grande instance de Lisieux, qui, le 25 octobre, a annulé la procédure de licenciement. Motifs : information insuffisante et non-conformité du plan social de reclassement.
Résultat, depuis deux ans, deux communautés cohabitent chez Sameto. Ceux qui jouissent toujours de leurs avantages et ceux qui font la tête. Ambiance ! J.-P. Beuve (à Caen). 2007

 

 

 

 

 

 

 
 

©2010-2014 Nicolas Gerber | website : objet direct

P R O J E C T S

FILM

PERFORMANCE

MUSIC / SOUND

TEXT

Vidéo

biography
bientôt soon
filmography
goodies
prints
chronology
links

Objet Direct

Suitcase Films