spinette / Janvier - février 2006 / nicolas gerber

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Nervus Vagus
«préparation démontable» recherches, écritures et performances masquées
avec Christian Gerber et Nicolas Gerber
depuis 1969 - performances et ateliers de recherches
http://spinette.free.fr/nervus/pousette.htm

Nervus Vagus est un groupe d’excitation et de recherche sur le comportement et l’environnement. Il fabrique des contours et des circuits extravagants et inadaptés au conventions sociales afin de trouver des équilibres de mesures liés aux sens.

Il invite toutes personnes actives et interessées par cette recherche dans une idée de pratique et d’élaboration commune de fabrication de structures et d’écriture de comportement.

Descriptif :
Fabrication de structures modulables, performances, ateliers de pratiques et élaboration d’écritures, déplacements à l'aveugle et masqués, improvisations sonores, recherches fréquentielles et nanométriques, réalisations de films.

Le Schni
Installations, performances et pièces sonores, plastiques et cinématographiques
avec Natacha Musléra, Jean-Carl Feldis, Nicolas Gerber, Boris Belay, Christian Gerber
http://schni.ca.cx

Les gens du Schni se préoccupent de la transformation et de la circulation de l’art à partir d’objets et de documents trouvés, récupérés au hasard à l’intérieur de la ville (rues, poubelles, marchés aux puces, associations bénévoles, magasins spécialisés et autres...) pour fabriquer leurs performances. Ils accumulent et intègrent dans leur recherche les archives et les résidus d’économies antérieures. Ceux-çi constituent un répertoire de matériaux hétérogènes (instruments, machines, supports, films, textes,...)

Les objets fabriqués par le Schni sont essentiellement adaptables en fonction de l'architecture d'un lieu (espace, visibilité, mémoire, matériaux, lumière, acoustique, etc...) et des activités économiques d'une ville (circulation et consommation, langues, nourriture, moyens de communication, institutions et administrations,...). Ces objets n'ont aucune propriété physique ou technologique représentatitve mais sont appropriés et signés comme des actes de réfléxion et d'écriture subjectives.

1. Pièce modulable “le schni”:
créature 2005 - env. 1h45
soutien drac paca, région paca, sacem, ami, les disques lunatic

Une pièce électro acoustique, plastique et cinématographique  avec une diffusion sonore de 9 haut-parleurs, un traitement du son par des magnétophones à bandes, des projections 16mm et 8mm, des structures modulaires à base de récupérations
et des textes de Georges Bataille, Kurt Schwitters, Adolf Wölfli, Natacha Musléra, "les Spectreuses" (fragments de A.Artaud, G.Luca, J.P.Duprey et E.Dickinson)

2. Performances et installations “in progress”:
Le Schni s'adapte à différents types de lieux en fonction de leur architecture, espace, lumière, résonance, etc...pour fabriques ses modules sonores, plastiques et cinématographiques.
Il laisse dans l’espace les restes de(s) performance(s).

Toc Toc
fictions sonores et plastiques à l'intérieur de différentes topographies
avec Natacha Musléra, Nicolas Gerber et Marie Laugier-Passarelli
Création permanente depuis 2004 - performances variables entre 35 et 50 minutes
http://toctoc.ca.cx

Toc Toc improvise des fictions sonores et  musical à l'intérieur de différentes topographies : forêt, ateliers, toits, menuiseries, rues, galeries, ponts, halls, pièces d'appartements. Chacune de ces topographies induit une structure, un sens, un mécanisme, une logique avec lesquels Toc Toc réfléchit, réagit en remettent en question le volume, les matériaux, les notions d’échelles, d’esthétisme.
Les structures occidentales, des forêts (celles ci en majeur partie sont construites par l’homme) aux lieux, espaces, institutions – invoquent principalement la grandeur, l’immensité, la verticalité, le ferme, le stable, l’immobile, la fixité, l’immuable, le continue…Toc Toc propose d’autres perceptions d’architectures, d’environnement, en les mettant en jeu, de manière à les rendre sensibles, instables, ephémères, volatiles, friables, sonores, imperceptibles.
Ils fabriquent des “liens”, des “hypertrophies”pas nécessairement visibles, entre l’extèrieur et l’intérieur , avec le passant ou le public. Ils passent par la dématerialisation du lieu, en travaillant justement avec les matériaux que le lieu propose, ils expérimentent d’autres dimensions, une sorte d’architecture en mouvement, proche du vide.

Leur acte ne commence pas au moment de sa “représentation”, mais en amont, à partir de la mise en route, sur le chemin du départ jusqu’au lieu de manifestation.
Ils prennent des matières choisies sur le chemin (plastiques, os, pierres, fer, papier, fils...). Ils deviennent des sortes d'automates : “petites figurines” au service des  matières végétales, minérales, synthétiques, et des ondes électro-magnétiques qui les entourent.

Descriptif :
Le choix des outils sonores ou matériaux plastiques dépend du lieu d’exposition: ils peuvent être en acoustique ou électro acoustique. Leurs modules agissent sur le choix des matériaux plastiques, ici deux exemples de modules:

1) contrebasse, voix, archet, pavillon, tuyaux, boites, fils, ossements, poils, fourure, cheveux, chaines, papiers, pansements, cordes, agraffes, peintures acryliques, crayons
2) micromoog, microphones, amplis,voix, violon, archet, ferailles, plastiques, pierres, rouilles, cables, filets, os peints, laines, cotons, tissus synthétiques, clous, racines, nagra, ordinateur portable, caméra vidéo.

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