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MANIFESTE : PROCESSUS DE CRÉATIVITÉ dans le désordre

(attention : traduction très approximative et lacunaire)

Ma recherche n’est pas à propos de - mais d’avantage elle tente d’ouvrir des connexions ou pensées manquantes entre des vérités invraisemblables.

1 SANsPRIT

Ça - Quel est ? Cela peut être quelque chose n'importe quoi ou n'importe qui autour de nous, créé par des humains ou par la nature, quelque chose ou quelqu'un qui vous frappe par magie ou toute sorte de relation puissante avec laquelle vous pensez avoir. Nature humaine

Cela peut être possible si vous essayez de ne manquer aucun des détails pendant le processus de recherche. Chercher, ce n'est pas seulement être, mais seulement être dans un certain état de concentration ou de méditation au bon endroit au bon moment. Le lieu donne lieu

Le tout - ou ce qu'on appelle le sujet - n'est pas si important que ça, c'est un portail vers d'autres portails, fait d'accumulations d'intensités autour de nous, il y a un but à se détacher de ce tout - la théorie - en le laissant aller et continuer - c'est un voyage dans le patch. Ce qui est intéressant, c'est d'être complètement absorbé dans le vide d'un temps et d'un espace particulier.

2 AGRANDISSEMENT

En prenant compte des éléments primaires de notre vie quotidienne tels que la nourriture, les objets, les réactions, les concepts, les états et les matières. J'ai le sentiment qu'on a envie de s'éloigner de tout ça pour réinventer la fiction - notre fiction - notre rapport le plus profond à tout ça - et il n'y a pas de fin à réinventer ou à créer des fleuves coulant du passé le futur ou le présent. C'est un cadeau que nous avons ! Occidentaux, nous avons un petit problème, nous nous rapportons à ce que nous pensons et ressentons, nous avons perdu le contrôle même si nous savons que le plus important est que notre réalité devienne un vrai sentiment d'être à tout moment .

Quoi qu'il en soit, les travaux que j'ai réalisés ont toujours commencé par un sentiment fort, un aperçu magnifique a permis de nourrir un long processus qui deviendrait un film ou une composition. La partie intéressante est de partager avec les autres et de ne pas rester avec une énergie chaotique à l'intérieur de nous. Par conséquent, j'utilise toutes sortes de matériaux et d'outils pour construire un patch. Pour ma part, si je laisse le travail s'écouler - la chose sort du corps et devient partie de nature - quelque chose auquel je peux m'identifier et partager. Et partager à l'autre, c'est aussi continuer dans le bon sens comme si vous parveniez à être de plus en plus précis dans votre observation du monde. Nous voulons sauver le monde ! Oui, mais pas par des moyens rationnels et superficiels.

5 ATTENTE

Le son est un bruit et un silence, la relation est controversée mais le son n'a pas de fin. Le son attend que la voix ou le chant fasse partie d'une sphère - de son, rassemblant l'inconnu et la magie que nous ne pouvons pas entendre avec l'oreille humaine. Chanter à l'intérieur de soi, attiré par le son pour sentir un sens, sa place sur cette Terre, écoutant et connectant les sons et les voix pour célébrer les vibrations harmoniques...

La poésie est notre culture, écrire lire voir sentir toucher sentir baiser. C'est notre façon de rendre l'analogique possible si nous mettons chaque jour à jour l'air et la lumière qui nous font respirer. Nous devons jouer avec nos propres mots ou raconter car ils deviennent des contes ou des recettes pour d'autres cultures voisines - c'est déjà un portail vers un portail vers un portail - l'ouverture d'esprit. (Transcender l'esprit suffisant).

4 CONVERGENCE

Et enfin, la performance - c'est un jeu - la performance inscrit un corps vers un point de basculement FAIL-SAFE ! Et comment pouvons-nous contrôler la situation qui se passe, à quel moment sommes-nous prêts à le faire. Ou en avons-nous vraiment besoin ? Cela dépend peut-être de ce que le corps raconte, de sa réceptivité - de l'estime de soi - et à quel moment il se passe quelque chose, une mutation dans d'autres corps pour accepter notre incohérence. Une de mes premières performances a été d'imaginer la chute d'un vélo au sol, ces chutes de 2 secondes étaient les meilleures expériences à l'époque pour allonger l'espace avant la panne. Une autre chose était de toucher n'importe quel mur avec mon index et de sentir que je faisais des trous invisibles tout comme de toucher des murs liquides. Ces états d'inflammation m'ont fait réaliser une sorte de monde le plus profond. Une dernière et récente expérience a été d'attendre pour filmer (avec une caméra) un cerf à 17 bois, j'ai donc attendu 11 heures dans la forêt sans qu'aucun cerf n'apparaisse et j'ai réalisé après plusieurs mois que le cerf n'existait pas réellement ! C'était à moi de devenir un cerf à 17 bois…

3 CHANGER

Voici quelques éléments isolés de mes recherches à prendre comme des points invisibles dans des cieux illimités. L'idée est peut-être de jouer avec eux comme des nuages et de les connecter avec des fluides et de la lumière ou peut-être juste !

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Montagnes : respirer nous est essentiel et l'eau, la source de la montagne alimente les ruisseaux et les rivières qui coulent dans les plaines. Une particule d'eau de la source a été captée par l'œil en montée devenant lentement une histoire très troublante à raconter.

Du bruit au silence / du silence au bruit : faisons-nous du son ou l'enlevons-nous. De la saturation au murmure ou du son d'une chaise au gong, le départ est inversé mais la traversée est unique. La traversée n'est pas une convergence occidentale - elle ne veut rien dire - c'est une traversée de l'espace-temps et de l'air qui invite le corps au son pour le guérir ou le guérir. On essaie d'entendre ce qu'il y a dehors sur les collines pour amener lentement cette audition vers l'intérieur de la pièce et vice-versa, on entend le silence des corps alentour pour amener cette audition vers l'extérieur.

Basse dans l'espace déphasée : la contrebasse voyage dans l'espace avec son handicap - corps lourd et inhumain - interférant avec la phase naturelle. C'est là que vous commencez le dialogue avec les arbres, les oiseaux, la forêt et le vent. Vous pouvez sentir les harmoniques. Et à propos de la position du microphone M/S.

Clients humides : notre corps est une ruine, le liquide à l'intérieur peut le rendre à nouveau en bonne santé. La Dame Alien et le chasseur.

Un poème du philosophe français Jean-Luc Nancy

Momie. En voici un peu plus dans la folie du jour.

performance espace-temps pas de mur de son mais dans le son : il est temps d'éviter de jeter du son dans l'oreille des gens mais de les inviter à l'intérieur. Les soundmakers deviennent invisibles.

« Nous cherchons un terrain d'entente dans lequel nous pouvons nous perdre. Aller voir où l'on ne voit pas, où les choses se perdent en chemin, dans les variations, les fentes : ses infimes nuances ou grandiloquences. Jeter des troubles. Notre besoin est toujours celui de chercher plutôt que de faire écouter "notre musique", surtout dans des lieux conçus pour cela. Nous nous consacrons essentiellement à des espaces qui ne sont pas traités pour la musique : usines, bateaux, églises, théâtres, chapiteaux, terrains vagues, galeries.... Nous sommes autonomes pour la diffusion de notre son : il s'agit d'un dispositif de huit enceintes , haut-parleurs. Le son est spatialisé à l'intérieur de notre périmètre de jeu. Nous travaillons la musique comme une "chose" qui doit sortir d'elle-même, opérer avec des disparitions, c'est pourquoi d'autres matières, des volumes, la traverse : la lumière, sa projection, son captage, sa propagation, son flot s'exerce ou se défait d'une influence sur les matières plastiques ou liquides (le film, le bambou, la résine, le papier, le scotch industriel, le latex, la peinture) laissant des traces volatiles ou se défaisant. Nous exploitons nos vieilles machines, nous les réparons, elles peuvent tomber en panne et ne faisons l'éloge d'aucune fonctionnalité imminente.

On continue à creuser les formes d'une musique qui est faite d'affrontements, de doutes, sans entrer dans l'image et sa représentation et sans vouloir mettre en scène une pièce. Cela demande d'être dans le « flou », le « flou », et de déformer les matériaux sans savoir si c'est de la musique : la transformation de l'instrument ou d'un objet/fait récupéré et une écriture commune dans l'instant même – d'un hasard à l'autre (chance)."

Ghost Metering ou Meteress : jouant avec l'unité dans son espace, le géomètre mesure une perception sonore. A titre d'exemple, en travaillant sur la mesure du mètre unitaire (M), j'ai cherché par tous les moyens artistiques, à l'humaniser. C'est en le considérant comme une mesure de la perception sonore qu'il est devenu une expérience intime entre le corps et le monde. Le mètre est une mesure qui sert à créer une distance entre moi et l'autre, à entendre des visions, à les comparer avec d'autres, etc... Il reste anthropocentrique dans son principe mais peut être pratiqué de manière intime par l'utilisateur. Le Mètre comme les autres unités (pied, mile, etc…) serait défini comme la rencontre de la lumière et du bruit... Si on mesure un mètre il y a un début et un autre début - le mètre est donc une constante. Le mètre associe ce qui nous entoure.

Aussi appelées études phono-métrographiques ; ce sont des recherches de mesures sonores et des explorations "médiumistes" à l'intérieur de différentes topographies.

Ecofiction Art-économie - importance de l'art dans le système d'écoalition : donner l'opportunité aux artistes de faire partie des intelligences économiques afin de redéfinir les objectifs et de créer des terrains d'intérêt communs entre les organisations à but lucratif et à but non lucratif. Chaque Entreprise devrait employer un artiste pour lui confier un poste de consultant en déménagement - Département : art/économie qui consisterait à affirmer le mouvement mécanique et économique de l'entreprise à travers des recherches artistiques. Ainsi le but de ce post ne serait pas de "vendre mieux par la force de l'art" comme cela pourrait se produire avec l'idée aujourd'hui, mais de donner à l'artiste, l'autorité artistique d'être critique face à l'approche économique de la entreprise et de créer des liens entre la recherche dans l'art et l'économie..

ECONOMIE + ART + RECHERCHE = MOUVEMENT ART / ECONOMIE = MOYENS HUMAINS

L'ÉCONOMIE CHERCHE L'ART

La pratique de l'art et de l'économie par la recherche crée une nouvelle approche de l'économie. Nous nous concentrons sur le mouvement de l'objet et non sur sa finalité car son mouvement est indéfinissable par la simple raison qu'il ne s'arrête jamais :
Le mouvement n'est pas un produit mais une recherche.
L'art n'est pas un produit, c'est l'économie qui le produit.
Toute œuvre d'art est un objet économique.
Il n'y a donc que l'art qui peut sauver l'économie et c'est pourquoi la magie est capable de transformer l'argent en or ou vice versa.
L'économie peut reconnaître l'art, là où l'argent le rend célèbre.
On dira donc que le prototype PON-D est un objet d'art écophobe dont la base de réflexion est l'économie et que l'œuvre PON-D est une œuvre d'art économique car elle s'intègre dans un mouvement économique.
L'initiative du prototype PON-D est de créer une équipe d'observation "MIRADOR" composée de plusieurs personnes d'horizons différents, pour rédiger une étude complète qui sera la base d'écriture et de pratique de PON-D, donc de manuel d'utilisation.
Le prototype sera accompagné d'une pièce transitoire appelée "monnaie approximative" (titre provisoire) pour remettre en cause l'étude préalable.
Il s'agira de l'argent du travail accumulé au cours de l'étude.

Travaux magnétiques - La Part maudite de Georges Bataille : une très grande recherche sur les systèmes dynamiques. Concepts et Poésie rassemblés dans des expériences comme Improvisation états avant une catastrophe, le tigre dans l'espace, effacement de la surface, etc… On pourrait définir la part maudite par l'équilibre entre croissance et dépense. Il est considéré comme un surplus d'énergie qui ne peut être utilisé pour l'un ou l'autre, il est sacrifié en quelque sorte, restitué au monde sacré... Cet intervalle - la partie maudite - est le maintien du mouvement intime et caché de notre économie générale. Ce monde intime s'oppose au réel comme la démesure à la mesure, la folie à la raison, l'ivresse à la lucidité, le liquide aux murs et la marche au déambulation.

Disparition : Multimédia archaïque, célébration de l'électronique - le désir qu'un geste soit prêt à accomplir un grand nombre de tâches diversifiées. La gestion du trouble, le processus technique - impur et aléatoire.

Action / Contraction : processus archéologique du désir. Une réimpression à échelle humaine du passé pour notre avenir.

Le pain document : un laboratoire de tromperie pour dissimuler des documents en pain et le faire passer les frontières. Comment se reconnecter à la réalité sans toucher à l'enveloppe. Ce qui est en jeu dans le processus de raconter des histoires.

Lingualité : le pouvoir de la langue dans la langue

Déluge : le pain n'est pas qu'un aliment mais un document préhistorique

Frankenstein - électricité de glace : lévitation - le processus de basculement

Vous n'avez rien vu, presque désert d'asile : où il faut inventer ou trouver des lieux privilégiés et précieux pour amorcer un vrai dialogue et une véritable réflexion. Des artistes se réunissent pour trouver un portail pour « sauver le monde ». Suivez le vent… Article 14 Devant la persécution, toute personne à avoir le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. / Face aux persécutions, toute personne a le droit de demander l'asile et de bénéficier de l'asile dans d'autres pays.

Gin sekaï un monde d'argent comme une bibliothèque de neige salée : « Est-ce pour que
Le ciel daigne se moquer du peuple en laissant tomber une neige qui remplit à peine la paume de la main ? » Utamaro, 1790 "Ehon Gin Sekai". Dans la blancheur la plus complète, le flocon de neige s'était transformé en une machine d'enregistrement, un transporteur de mémoire vivante - un support magnétique végétal et animal. La montagne propose une collection indéterminée, une immense bibliothèque de sel - s'offrant à son aveuglement. AVENIR NEIGE

Dormeurs silencieux : Personnes qui vivent dans un monde horizontal, dans un cycle sans âge et post-traumatique où elles s'abandonnent - l'interdit - à des actions silencieuses sans aucun artefact.

La nature s'empare de la nature : la nature a le souvenir de ce que nous lui avons fait, une violation.

Sous terre : le jeu consiste à suivre la trace d'une balle de golf traversant la terre et apportant un message d'une armée à l'autre. Les joueurs de golf font partie de la plus grande armée du monde et ils gouvernent le pétrole et le gaz sous terre.

Courbe de la mâchoire : la chaînette est une courbe non romaine en 64 géométriques
processus ou un simple geste

Walk the dead : marcher à travers la France sur les marches des ouvriers vietnamiens enlevés par le gouvernement français pendant la Colonie

Tais-toi, ça enregistre : le temps c'est l'espace autour de nous. Kimchi &
macération. Qu'est-ce que le temps? Bactériologie intuitive et sonore à travers les aspects visuels et littéraires des expériences organoleptiques. Nous commençons à comprendre les nouveaux concepts de guerres de haïku, d'armes non létales, de guerre chimique, etc. Nous construirons notre recherche sur une base commune de 5 longs points ouverts* : la chaleur, l'espace, l'immobilité, la distance et l'autre qui sera, le temps. Nous commencerons alors pratiquement à utiliser notre propre corps en combinaison avec l'air qui nous entoure (dans l'idée de fermenter jusqu'à ce que la saveur soit mûre). Notre objectif est de trouver quelles actions peuvent faire en sorte que nos organismes vivants consomment la matière morte et la transforment dans le processus de libération de substances pour la subsistance ultérieure de la vie.

Hélium : n/a. 75% de soleil ?

Sugar it : le concept de sur-mort ou une méta-fiction inspirée de
ce que le sucre signifie pour nous, un cristal composé de 17 rayons couché au sommet du Soleil.

le patch : patch/unpatch, une touche de son.

vinyl coupant le son inutile : peu importe le son qui vient, il est
graver sur le disque, c'est proche de la terre comme de la poterie pour l'ancien mais sans l'inertie de celui-ci. Comment graver présent et futur sur le même support.

vacuole et amnésie : La non-vie de la pierre ou la non-appartenance des pierres au monde des représentations. La vacuole - un terme biologique pour définir les vacuités gazeuses contenues dans la roche et que j'interprète comme sa mémoire ; nous pourrions écouter ce qu'ils ont à nous dire.

L'anisotropie ou la grossesse de l'infra et de l'extra-terrestre
les rhizomes, la diversité des densités rocheuses comme les faces des choses.

Théorie de la responsabilité délictuelle : la divagation des troncs d'arbres (bouleau) enfouis sous le
neige salée en hiver, et leur faculté à tracer des lignes magnétiques dans
espacer.

Cicatrices d'une topographie à échelle humaine : se blesser pour fixer le temps.

Fin d'une époque : on se retrouve pour faire la fête ! Monde numérique contre soie noire.

SURVIE

©ngerber Marseille Septembre 2018

MANIFESTO : PROCESS OF CREATIVITY in disorder

My research is not about but rather opening
connections or missing links between unbelievable truth.

1 NOMIND

What is ? It can be something anything or anyone around us, created by men or by nature, something or somebody that strikes you by magic or any kind of powerful relationship you feel you have with.

This can be possible if you try not to miss any of the details during
the process of searching. Searching is not just being but also being in a certain state of concentration or meditation in the right place at the right moment.

The whole - or what we call the subject - is not that important, its a portal to other portals, made of accumulations of intensities around us, there is an aim to be detached from this wHole - the theory - by letting it go and continue - it's a voyage into the patch. What is though interesting is to be fully absorbed into the void of one particular time and space.

2 EXPANSION

By taking into account primary elements of our daily life such as food, objects, reactions, concepts, states and matters. I have the feeling we want to get Away from all this in order to reinvent the fiction - our fiction - our deepest relationship to all this - and there is no end in reinventing or creating rivers flowing from the past the future or the present. It’s a gift we have! Unfortunately, we, Westerners, we have a problem, we don’ relate to what we think and what we feel, we lost control even if we know that the most important thing is that our reality become a true sense of being at all possible time. Our problem is also THE lack of transdisciplinarity and dialogues between each other and the worse above all is : knowing the truth.

Anyway, the works I have done always started with a strong feeling, a magnificent glimpse made it possible to feed a long process that would becOme a film or a composition. The interesting part is to share to others and not stay with chaotic energy inside us. Therefore, I use all kinds of materials and tools to build a patch. For my part, poetry sound and performance are the most spontaneous approach to the world, it is very subjective, I know; but if I let the work flow - the thing is coming out of the anthropocentric body and becomes part of nature - something that I can relate to and share. And sharing to the other is also continuing in the right direction as if you succeed in being more and more precise in your observation of the world. We want to save the world! Yes, but not by any rational and superficial means.

5 WAITING

Sound is a noise and a silence, my relationship to it is very controversial but there is no end to sound. Sound is waiting for the voice or the chant to become part of a sphere - of sound, gathering the unknown and the magic that we cannot hear with the human ear. I sing only for my children or inside of me that’s why I’m so attracted to sound because I feel it’s my place on this Earth, listening and connecting sounds and voices to celebrate the harmonics. By the way, harmonic is everything we feel...

Poetry is our culture, writing reading seeing feeling touching smelling fucking. It is our way to make analog possible if we update every day the air and light that make us breathe. We have to play with our own words or telling because they become tales or recipes for other neighboring cultures - that’s already a portal to a portal to a portal - openness of minds. (Transcending the sufficient mind).

4 CONVERGENCE

And finally, performance - it is a game - performance enrolls one body towards a tipping point FAIL-SAFE! And how can we control the situation going over, at what point are we ready to. Or do we really need to? Maybe it depends of what the body tells, its receptivity - self-estime - and at what point there is something going on, a mutation into other bodies in order to accept our inconsistency. One of my first performance was to imagine the fall of a bicycle to the ground, these 2 seconds fallings were the best experiments at that time to extend the space before the failure. One other thing was to touch any walls with my index and feel I was making invisible holes just as touching liquid walls. These states of mind-ignition made me realize a kind of deepest world. One last and recent experiment was to wait to shoot (with a camera) a deer with 17 antlers, so I waited 11 hours in the forest without any deer appearing and realized after several months the deer didn’t actually existed! It was me becoming a deer with 17 antlers…

3 CHANGE

Here are some isolated elements of my researches to be taken as invisible dots in unlimited skies. The idea maybe is to play with them as clouds (sorry for that word!) and connect them with fluids and light or maybe just sound!

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Mountains: breathing is essential to us and water, the mountain source feeds the streams and rivers that flow in the low-land. A water particule from the source has been caught by the eye uphill becoming slowly a very disturbing story to tell.

Noise to silence / silence to noise : are we making sound or are we taking it off. From saturation to whisper or from the sound of a chair to gong, the start is inverted but the crossing is unique. The crossing is not a western convergence - it doesn’t mean anything - it is a crossing through space time and air that invites the body into sound to cure it or make it well. We try to hear what’s outside up on the hills to bring slowly this hearing towards the inside of the room and vice-versa, we hear the silence of the bodies around to bring this hearing towards the out - side.

Bass in space out of phase: the double bass travels into space with its handicapped - heavy and inhuman body - interfering with the natural phase. It’s where you start the dialogue with trees, birds, forest and wind. You can feel the harmonics. And about the M/S microphone position.

Humid customers: our body is a ruin, the fluid inside can make it healthy again. The Lady Alien and the hunter.

A poem by french philosopher Jean-Luc Nancy :

Here some more in the madness of the day.

time space performance no wall sound but in-sound: It’s time to avoid throwing sound into people’s ear but invite them inside. Soundmakers become invisible.

“ We seek an area of agreement in which we can lose ourselves. To go to see where one does not see, where the things lose on the way, in the variations, the slits: its negligible nuances or grandiloquences. To throw disorders. Our need is always that to seek rather than to make listen to "our music", especially in places conceived for that. We devote ourselves primarily to spaces which are not treated for the music: factories, boats, churches, theatres, capitals, waste grounds, galleries.... We are autonomous for the diffusion of our sound: it acts of a device of eight enclosures, high speakers. The sound is spatialized inside our perimeter of play. We work the music as a "thing" which must leave itself, to operate with disappearances, this is why other matters, volumes, the cross-piece: the light, its projection, its collecting, its propagation, its flood is exerted or demolished of an influence on plastic materials or liquids (the film, the bamboo, the resin, paper, the industrial Scotch tape, the latex, painting) leaving volatile trace or failing themselves. We operate our old machines, we repair them, they can break and do not speak in praise of any imminent functionality.

We continue to dig the forms of a music which is made of clashes, doubts, without entering the image and its representation and without wanting to direct a play. That requires to be in"vagueness", "blur", and to distort the materials not knowing if it’s music: the transformation of the instrument or a recovered object/fact and a common writing in the very moment – from one chance to the other (chance).”

Ghost Metering or Meteress: playing with the unit in their space, the surveyor is metering a sound perception. As an example, while working on the measurement of the unit meter (M), I sought by all the artistic means, to humanize it. It is by considering it as a measure of sound perception that it has become an intimate experience between the body and the world. The meter is a measure that serves to create a distance between me and the other, to hear visions, to compare them with others, etc ... It remains anthropocentric in principle but can be practiced in an intimate way by the user. The Meter like other units (foot, mile, etc…) would be defined as the encounter of light and noise ... If we measure a meter there is a beginning and another beginning - the meter is thus a constant. The meter associates what surrounds us.

Also called phono-metrographic studies ; these are researches of sound measurements and "mediumistic" explorations inside different topographies.

Ecofiction Art-economy - importance of art in the ecoalition system: giving the opportunity to artists to be part of economical intelligences in order to redefined the goals and create common grounds of interests among profit and non-profit organizations. Each Company should employ an artist to give him a position of moving consultant - Department: art/economy which would consist in asserting the mechanical and economic movement of the company through artistic searches. Thus the purpose of this post would not be "to sell better by the strength of art" like that could occur with the idea today, but to give to the artist, the artistic authority to be critical face to face to the economic approach of the company and to create links between the search in art and economy ..

ECONOMY + ART + RESEARCH = MOVEMENT ART / ECONOMY = HUMAN MEANS

THE ECONOMY SEEKS ART

The practice of art and economics through research creates a new approach to economics. We focus on the movement of the object and not on its purpose because its movement is indefinable by the simple reason that it never stops:
Movement is not a product but a search.
Art is not a product, it is the economy that produces it.
Every work of art is an economic object.
So there is only art that can save the economy and that's why magic is able to turn money into gold or vice versa.
The economy can recognize art, where money makes it famous.
We will therefore say that the prototype PON-D is an ecophobic object of art whose base of reflection is the economy and that the work PON-D is a work of art economic because it is integrated in an economic movement .
The initiative of the prototype PON-D is to create a team of observation "MIRADOR" composed of several people of different horizons, to write a complete study which will be the base of writing and practice of PON-D, so of user manual.
The prototype will be accompanied by a transitional piece called "approximate currency" (provisional title) to question the preliminary study.
It will consist of work-money accumulated during the study.

Magnetic works - Georges Bataille’s The Accursed Share : a very large research on dynamical systems. Concepts and Poetry gathered into experiments like Improvisation states before a catastrophe, the tiger in space, erasing of the surface, etc… One could define the accursed share by the balance between growth and expenditure. It is considered to be surplus of energy that can not be used for one or the other, it is sacrificed in some way, restored to the sacred world ... This interval - the cursed part - is the maintenance of the intimate movement and hidden from our general economy. This intimate world is opposed to the real as the immoderation to measure, madness to reason, drunkenness to lucidity, liquid to walls and walking to diswalking.

Disappearance : Archaic Multi-media, celebration of electronic - the desire that one gesture is ready to carry out a great number of diversified tasks. Management of the disorder, the technical process - impure and random.

Action / Contraction : archeological process of desire. A human-scaled reprint of the past for our future.

Bread document : a laboratory of deception in order to dissimulate documents into bread and pass it over the frontiers. How can we reconnect to reality without touching the envelop. What is at stake in the process of telling stories.

Linguality : the power of tongue inside language

Flood : bread is not just food but a prehistorical document

Frankenstein - ice electricity : levitation - the process of tipping point

You’ve seen nothing, almost asylum desert : where we have to invent or find special and precious places as starters for real dialogue and thinking. Artist meet together to find a portal to « save the world ». Follow the wind… Article 14 Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. / In the face of persecution, everyone has the right to seek asylum and to benefit from asylum in other countries.

Gin sekaï a silver world like a salted snow library : « Is it so that
Heaven deigns to make fun of the people by dropping a snow which hardly fills the palm of the hand? » Utamaro, 1790 "Ehon Gin Sekai". In the most complete whiteness, the snowflake had turned into a recording machine, a living memory transporter - a plant and animal magnetic medium. The mountain proposes an indeterminate collection, a huge library of salt - offering itself to its blindness. SNOW FUTURE

Silent sleepers : People that live in a horizontal world, in an ageless and post-traumatic cycle where they abandon themselves - the ban - to silent actions without any artifact.

Nature takes over Nature : nature has the memory of what we did to her, a violation.

Under the ground : the game is to follow the track of a golf ball crossing the earth and bringing a message from one army to the other. Golf players are part of the biggest army in the world and they rule oil and gaz under the ground.

Jaw curve : the chaînette is a non-roman curve in 64 geometrical
processes or one simple gesture

Walk the dead : walking trough France on the steps of Vietnamese workers abducted by the french government during the Colony

Be quiet it’s recording : time is space around us. Kim-chi &
maceration. What is time? Intuitive bacteriology and sound through visual and literary aspects of organoleptic experiences. We begin to understand the new concepts of haiku wars, non-lethal weapons, chemical warfare and so on. We will build our research on a common basis of 5 long-open-points*: heat, space, stillness, distance and the other that will be, time. We will then practically start using our own bodies in combination with the air around us (in the idea of fermenting until the flavour is ripe). Our goal is to find which actions can make our living organisms consume the dead matter and transform it in the process of freeing substances for the further sustenance of life.

Helium : n/a. 75% of sun?

Sugar it : the concept of over-death or a meta-fiction inspired by
what sugar means to us, a crystal composed of 17 rays lying on the top of the Sun.

the patch : patch/unpatch, a touch of sound.

vinyl cutting the useless sound : no matter what sound comes, it is
engrave on the record, its close to earth like pottery for the ancient but without the inertia of it. How can we engrave present and future on the same media.

vacuole and amnesia : The non-living of the stone or the non-belonging of the stones in the world of the representations. The vacuole - a biological term to define the gaseous vacuities contained in the rock and which I interpret as its memory ; we could listen to what they have to tell us.

Anisotropy or the pregnancy of the infra-and extra-terrestrial
rhizomes, the diversity of rock densities such as the faces of things.

Tort theory : the rambling of tree trunks (birch) buried under the
salted snow in winter, and their faculty to draw magnetic lines in
space.

Scars a human scale topography : hurting ourselves to fix time.

End of an epoch : let’s meet to party! Digital world versus black silk.

SURVIVAL

©ngerber Marseilles September 2018