Le monde sonore du temps et de l’espace, de la plus rudimentaire mise en vibration de l’air de l’eau aux autres incarnations possibles du bruit. Essais de silence avec balancement et erreurs humaines. La nature préfère la copie à l’original, presque - les microphones carpes, les plumes feuilles en instruments ivres d’humilité s’enflamment en caméra pigeons, elles n’obéissent plus pour répondre à nos incohérences, irrationalités et au chaos du monde contemporain sans créativité.
« Dans le son, c’est là qu’est ta racine là, dans le son »
Préhistoire de l’utopie du son, déraillement, éparpillement, lingualité, les essais de Coussay de l’origine des amandes aux têtes de machines : 22 jours de résidence. Pierre gravée par l’arbre atomique avec cordelettes inspirées de bruits Gris-Vert-Rouge et fils à couper le souffle des lacets de chaussures sans fin. L’anulle voix. Gravures pyrhoniques. Dessins à tête de serpent. Installation le long du brillant d’un conteur électrique de vielle et de basse. Solitude et Souvenirs sur le plafond atmosphérique d’un pavillon dernier cri.
De la fenêtre, un rapprochement entre elle et moi. « Elle n’a rien de plus douce que la source »
Entre quatre charmants et habiles alpinistes et anarchistes de l’humanité en voici déjà deux - aussi rovés que poètes : le signe et l’amour. Les autres polytechniciens les plus mal définissables sont encore à ré/entretenir dans le visible.
« Niemandeln - N’être amande. Cette bouche cerise mordue par désarroi toujours m’attire à toi, craintif devant ce corps léger - délimité par l’orage. D’où viennent les sons? D’où viennent les raffuts? Et le son calme de tes paroles et le lointain de tes yeux clairs, il n’existe qu’un chemin, celui de la main légère. Fachée contre le jaune d’œuf, ta cuillère le bat très fort. Dans une figure à ressort à la poursuite d’une branche de merisier. Et personne pour dire : Homme Paysage - Orange -Abricot - Jeu -Thon - Beau - droit - Eau Verticale - Feu Froid. »
Contre poésie, contre basse, conte vielle, contr’encre, contrevent, Cointreau, contrevenir le visible.
Les retards en conserve, tout est ensemble dans cet incompatible - fiascos - court-circuit - concret! Le Rhône est une saucisse, la Dive est une asperge, l’alternance continue entre le son et le sens. Et le violent courant d’air qui traverse ma trompette. Art Permanent pour vivre ici, amoureux, ombres, les armes du sommeil, carreau, et sans oublier que ma fille assise devant moi, est aussi calme que la bougie.
Avec l’hippogriffe puissant de Alice Cormack
Musique : TigaNaGata
Images, sons, textes, voix, encres, peintures, photographies et autres traces de morsures dans le nulle part d’une cible / Nicolas Gerber
textes & poèmes additionnels : Paul Celan, Ossip Mandelstamm, Jean Zay et Julien Gracq.
Re-remerciements : Patrick Lhot, Zacchia, Alice Lhot, Christian Gerber, Mehdi Rigaud, Pierre-André Athané, Bernard, Louis et Françoise Bulidon, Caroline Garçonnet, Christophe Chevalier, Stanislav Dorochenkov, Rachel et Solveig Gerber, Boris Belay, Jessie et Marie, Emmanuel Waeckerle, Basia, Marie Passarelli, Caroline Garçonnet.
Les Ateliers de Coussay
Les ateliers de Coussay ont été créés en 2020 dans une volonté de faire dialoguer créations anciennes et contemporaines.
21 et 22 septembre 2024 - Journée du patrimoine : Retour de résidence de Nicolas Gerber "Les essais de Coussay"
"Pour la 5ème année consécutive, Les Ateliers de Coussay ont accueilli un artiste en résidence. Cette année c'est Nicolas Gerber qui a posé ses valises pour 22 jours aux Ateliers. Créateur de son, producteur, compositeur poète et cinéaste, c'est à travers son oreille que ce lieu si particulier a transformé les pigeons en instruments, les carpes en microphones et que l'air et l'eau se sont mis en vibration.
A l'occasion des journées du patrimoine le 21 et 22 septembre, Nicolas gerber exposera gravures, films et dessins de 10H à 18H. Cette exposition sera complétée par une performance sonore avec comme invités Marie Passarelli, Christian Gerber et Christophe Chevalier de 16h a 22h le samedi 21.
En parallèle, la visite de la ferme du château par le propriétaire (située juste en face du château de Coussay), de son nymphée et de ses bassins est en accès libre de 10h à 18h.
Infos pratiques :
Les Ateliers de Coussay
Ferme du château de Coussay allé du Cardinal 86110 Coussay
GRATUIT
Exposition : 10H-22H le samedi 21 performance sonore à partir de 16h - Dimanche 22 : 10h-18h
Visite du site 10h - 18h
https://www.lesateliersdecoussay.fr/
06 83 82 36 75
ACT BEFORE CALLING THE ADMONITION, well, almost, or VAMM!
Memories, assonances, repetitions, and paronomasia. How does the decolonization of the mind take place?
Re/maintaining the visible.
The sonic world of time and space, from the most rudimentary vibration of air and water to other possible representations of noise. Experiments with silence, with swinging and human error. Nature prefers the copy to the original, almost - carp microphones, leaf feathers, drunken and humble instruments, ignite into pigeon cameras; they no longer obey, responding to our inconsistencies, irrationalities, and the chaos of the contemporary world devoid of creativity.
"In sound, that's where your root is, there, in sound."
Prehistory of the utopia of sound, derailment, scattering, linguality, Coussay's essays from the origin of almonds to machine heads: a 22-day residency. Stone engraved by the atomic tree with cords inspired by Gray-Green-Red noises and breathtaking threads of endless shoelaces.
The null voice. Pyrhonic engravings. Snake-headed drawings. Installation along the brilliance of an electric hurdy-gurdy and bass storyteller. Solitude and Memories on the atmospheric ceiling of a state-of-the-art pavilion.
From the window, a rapprochement between her and me. « It has nothing sweeter than the spring."
Between four charming and skilled mountaineers and anarchists of humanity, here are already two—as skilled as they are poets: the sign and love. The other, more ill-defined polytechnicians still need to be re/maintained in the visible.
"Niemandeln - Not being almond. This very cherry mouth, bitten by dismay, always draws me to you, fearful before this light body - delimited by the storm. Where do the sounds come from? Where doe the blur noises come from? And the calm of your words and the distance of your clear eyes, there is only one path, that of the light hand. Angry at the egg yolk, your spoon beats it very hard. In a spring figure in pursuit of a cherry branch. And no one to say: Man Landscape - Orange - Apricot - Game - Tuna - Beautiful - straight - Vertical Water - Cold Fire."
Against poetry, double bass, old tale, against ink, counterwind, Cointreau, contravening the visible.
Canned delays, everything is together in this incompatible - fiascos - short circuit - concrete! The Rhône is a sausage, the Dive is an asparagus, the continuous alternation between sound and meaning. And the violent current of air that crosses my trumpet. Permanent Art to live here, lovers, shadows, the weapons of sleep, tile, and without forgetting that my daughter sitting before me is as calm as the candle.