la fin d’une époque

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art performance 1

lundi 14 juillet 2008, par Mr Whimsical


« Au lendemain du 2ème millénaire l’art-performance survit d’une amnésie certaine comme en témoignent les nombreux festivals, rencontres et symposiums qui lui sont refusés de par la vaste culturisation. La performance dévolue*, les artistes performeurs sont en refus de nouvelles formes d’institution sans jamais vouloir un équilibre superficiel entre les exigences de leur production et celles d’un « marché » plutôt gigantesque ; des formes d’action qui se vivent, se trouvent et ne se réconfortent pas à s’épanouir sur des territoires républicains. D’où le désir — et peut-être le désir total — de partager un comité de réflexion, d’hétique et de convivialité pour favoriser une économie autonome de l’art-performance. »**

Si l’on tentait de résumer l’art de performer aujourd’hui, celà pourrait donner :

Passé = Art L’art-performance se rattache à l’autorité de l’art, l’artiste-performeur est d’abord artiste avant de performer, il est donc sollicité par rapport à son passé,

Présent = Vie L’artiste performeur utilise la forme du présent pour montrer, le présent touche à la fragilité de l’être et de la vie, l’art-performance met en scène l’objet de l’artiste et l’artiste en tant que sujet, il remet donc en question l’objet.

Futur = Document L’artiste performeur se destitue de l’objet, l’objet devient document et non œuvre d’art, le document figure dans le domaine public.

Ce schéma donne lieu à un principe d’économie*** parrallèle - d’où je viens, où je suis et où je vais - l’art est attribué à un concept de qualité et de temps, la vie est un concept de désir et de souffrance - romantisme - et le document est un comité d’hétique et de gestion domestique des sens.

Comme tout principe fondamental, le passé représente la naissance, le présent, la vie et le futur, la mort donc si nous attribuons ces trois temps de manière logique à l’art-performance, le passé représente l’objet - être - de l’art, le présent, la performance -rituel - de l’art et le futur, l’image - sépulture - de l’art.

C’est pour cette même raison que l’on ne peut spéculer superficiellement avec un document d’art - la sépulture est la terre et non la famille - le document est notre histoire... A nous de le visiter.

nicolas gerber

dévolue* : évolution aléatoire c’est à dire qu’elle donne lieu à l’évolution, à la révolution, l’involution, etc... de manière aléatoire « ... »** : inspiré librement du texte de Ornic’Art économie*** : économie domestique et non politique

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