Disons que je voudrais un film qui joue de la simultanéité
Nature Humaine, la nature avant l'humaine, le son avant le sens…
Travailler LA NATURE. à l'intérieur d'espaces filmiques hors-écoumènes, comme si on avait soutirer l'humain de l'image, le paysage de l'éco-système, le flocon de son eau, reste le sel, la lumière (son)… (vider l'image de son sang, Wenders)… Construire une étendue lumineuse sonore, un réseau
pour
Voir Entendre apparaître le non-autre (signe de croix : au nom du non-autre, du non-autre et du non-autre, nicolas de cuès), la part d'une nature polysémique contenue dans l'humaine, comme si on pouvait les séparer l'une de l'autre (nature / humaine) tout en les reconnaissant dans, comme simultanéité… Cette nature est avant toute chose, elle préfigure le langage, le paysage, le cinéma… Mais n'existe que par ce qui suit.
La lumière!!!
L'humaine à considérer comme corps : cadre, canevas, scénario, langage : le conte (nous nous servons d'elle pour raconter l'Histoire) mais celle ci se détache peu à peu de son enveloppe, de son lieu d'origine, du coup la nature nous parait d'une violence extrême, nous l'avons abandonné quelque part… Nous avons peur de quelque chose… Notre histoire.
à un moment je dis : In every human there's a nature, I'll fight for it / dans chaque humain il y a une nature et je me battrais pour ça…
Bataille parle du gros orteil et je pense qu'il savait que c'était par là que s'introduit le sel (lithiase, la goutte tout ça…Maladie de la pierre) s'introduit par l'orteil posé sur la terre où nous vivons, le sel vient du ciel et tombe sur nous, le sel veille à la survie de l'espèce… Il sur-veille la vie… Il remonte jusqu'au cerveau…
Dans le son Gin Sekaï elle entend un son de clochette, dans le sens Monde argenté, j'entends une Nature lumineuse…